L'ère industrielle des nanotechnologies - 24/01/2015

 

 

Les nanomatériaux sont partout, mais que sait-on de leur innocuité ou de leur toxicité ?

 

Article du Mensuel gratuit Biocontact :   (janvier 2015)

 

Plus la science avance dans sa compréhension du monde, plus elle s'aperçoit qu'elle ne sait rien. Les porteurs du développement des nanotechnologies, qui ne sont majoritairement pas des scientifiques, font fi de ce constat et proposent néanmoins de recréer le monde en manipulant allègrement ces constituants de base. Quel que soit le procédé utilisé, ces nanomatériaux sont ensuite intégrés dans différentes matérières.

 

Par exemple : sous-vêtements aux nanoparticules d'argent avec des propriétés antibactériennes), dans des aliments (sous forme de conservateurs ou intégrés directement dans les aliments pour leur conférer de nouvelles propriétés), dans tous types de matériaux de base (ciments, métaux, verres, bois) et dans tous types de produits de consommation courante (cosmétiques, détergents, jouets pour enfants, tétines, planche à découper, etc.).

 

Faut-il en avoir peur ?

 

Les NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) constituent la principale bulle spéculative de notre époque. Tout est mis en place politiquement, depuis au moins une quinzaine d'années, voire plus, pour qu'elles se développent vite et sans frein. En France, leur avènement s'accompagne d'une privatisation massive de la recherche, de l'enseignement et de la santé, qui multiplie les conflits d'intérêts. D'autant que, pour l'heure, les principales critiques de ces technologies émanent de collectifs citoyens lanceurs d'alerte qui sont de plus en plus assimilés à des « terroristes » par les pouvoirs publics...

 

Ces derniers préfèrent donner pleine jouissance aux industriels, aux banques et aux assurances de ces outils extrêmement puissants, malgré leur potentiel toxique et les risques accrus de contrôle des populations. S'y ajoutent les possibilités d'actions volontairement malfaisantes (nanopoudres explosives, nouvelles bactéries, etc.)... Alors oui, il est largement temps de s'inquiéter de ce qui se met en place politiquement.

 

Les nanos de nos aliments :

 

Actuellement, en France, les principales nanoparticules introduites dans les aliments sont le nano-argent (note : rien à voir avec l'argent colloïdal qui est infiniment bénéfique), les nano-silices et les nanoparticules de dioxyde de titane. Antibactérien très puissant, le nano-argent est produit à grande échelle, avec des procédés de plus en plus performants. Ses propriétés de conservation sont supérieures aux conservateurs traditionnels, pour bien moins de substance utilisée ; de plus, le nano-argent a la propriété d'accentuer l'aspect de fraîcheur des aliments. Par exemple, les petits filets et tissus blancs que l'on voit sous les poulets ou les steaks emballés peuvent être imbibés de nano-argent pour empêcher qu'ils ne prennent une teinte grisâtre. Or, la contamination de l'aliment par ces particules est démontrée. Ce nouveau conservateur est utilisé dans les plats préparés industriels, dans les aliments stockés sur une longue durée et transportés sur de longues distances. On le trouve aussi dans des boissons alcoolisées, des boissons aux fruits, sodas, des légumes épluchés, des charcuteries, pâtisseries industrielles, etc...

 

Les nanoparticules de dioxyde de titane (E171) accentuent les couleurs, elles font merveille pour l'enrobage des bonbons. Agent blanchissant utilisé dans les yaourts, c'est aussi un exhausteur de goût répandu dans les barres et boissons chocolatées, biscuits, céréales... Mais même des produits non transformés comme des salades, des légumes, des fruits, des crevettes en supermarché peuvent, dans certains cas, avoir été trempés dans des solutions au nano-argent pour conserver plus longtemps un aspect pimpant.

 

Quels impacts sur la santé ?

 

En 2009, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) indiquait déjà dans un rapport que « le développement de travaux de recherche doit être soutenu et, dans l'attente de données pertinentes, notamment sur l'absorption digestive, la prudence s'impose à l'égard de l'utilisation de nanotechnologies et/ou nanoparticules en alimentation humaine et animale ».

 

Or, depuis ce rapport, les études toxicologiques se sont accumulées et confirment qu'il faut s'en méfier. Ainsi, l'impact des nanoparticules sur la santé vient généralement du fait que ces éléments physico-chimiques, auxquels notre organisme n'est pas habitué, ont de grandes propriétés de pénétration. De par leur taille, ils traversent beaucoup plus facilement la barrière gastro-intestinale, passent dans le sang et donc dans tout l'organisme, où ils ont tendance à s'accumuler dans certains organes (foie, rate, estomac, poumons, etc.), mais aussi le cerveau et jusqu'au coeur des cellules. Dans le domaine des nanoparticules, comme en santé environnementale en général, ce n'est plus « la dose qui fait le poison » : ce sont les interactions, la durée de l'exposition et le fait que des nanos soient parfois plus toxiques à faibles doses qu'à forte dose, comme les nano-silices, qu'on trouve dans beaucoup de produits alimentaires.

 

Par ailleurs, s'agissant d'alimentation, il faudrait prendre en compte de multiples facteurs: interaction de l'emballage avec l'aliment, des nanos avec d'autres produits toxiques ingérés ou avec des nutriments, effets de la cuisson du produit, mélanges de plusieurs nanoparticules, etc. Il est impossible d'en avoir le coeur net, sauf à entreprendre des études extrêmement complexes sur des dizaines d'années, ce qui représenterait des sommes colossales pour un résultat limité. Les nanos constituent un problème sanitaire également pour les personnes qui travaillent à la préparation et à l'emballage des aliments, manipulent des stocks de particules et, en l'absence de précaution, peuvent être contaminées par voie olfactive ou cutanée.

 

En contact avec la bouche :

 

En plus de l'alimentation, d'autres produits passant par la bouche peuvent contenir des nanoparticules : dentifrices, bains de bouche, gels cicatrisants... Très préoccupant: les objets que les bébés touchent ou portent naturellement à leur bouche comme les biberons, anneaux de dentition, hochets, jouets, couvertures sont parfois traités au nano-argent !

 

Eviter les nanoparticules :

 

Peu à peu se met en place une réglementation pour la traçabilité et l'étiquetage des nanos mais le processus est long et partiel. En France, depuis janvier 2013, les fabricants sont obligés de déclarer l'identité, les quantités et les usages des substances à l'état nano-particulaire produites, distribuées ou importées. De son côté, sous l'influence des lobbies agroalimentaires, la Commission européenne traîne les pieds. L'étiquetage des nanos dans l'alimentation doit en principe démarrer ce mois de décembre 2014, avec sur l'étiquette la mention « nano » devant les ingrédients de taille nano, mais les industries exercent une forte pression pour retarder cette entrée en vigueur. Si la démarche consistant à étiqueter est un progrès, en même temps elle officialise les nanos dans l'alimentation et fait porter le poids de la responsabilité sur les consommateurs, alors que l'application du principe de précaution aurait dû intervenir en amont, comme pour les OGM.

 

La seule façon d'éviter au maximum les nanos dans l'alimentation est de supprimer la nourriture industrielle, les plats tout préparés, les produits sur-emballés, les aliments ayant voyagé sur de longues distances. Manger frais, cuisiner des produits non transformés et de proximité reste la clé d'une alimentation non toxique. En ce qui concerne les enfants, il faut absolument proscrire les bonbons industriels, qui entraînent notamment une consommation de titane pouvant être très importante.Par ailleurs, une vigilance s'impose pour les compléments alimentaires.

 

La toxicité de nombreuses nanoparticules est scientifiquement bien documentée. Nous pouvons même nous faire une idée précise de leurs différents effets délétères. Mais les industriels continuent à développer leurs marchés et en diffusent partout, en répétant qu'il ne faut pas s'alarmer !

 

Les nanoparticules sont si petites et si promptes à s'immiscer dans l'organisme que les toxicologues s'arrachent les cheveux. Car elles ne font pas que passer. Fascinante sur le plan technique, la dimension des nanos (de l'ordre du milliardième de mètre) et leur réactivité les rendent redoutables sur le plan sanitaire. Elles peuvent ainsi faire du tourisme dans tous les tissus vivants, y compris s'installer au coeur des cellules – aussi bien celles qui composent l'être humain que celui des animaux en général et des végétaux. Cette propriété, d'abord liée à la taille, est connue depuis longtemps, en particulier avec les fibres d'amiante (dont le diamètre est de l'ordre de quelques centaines de nanomètres), ou avec les particules dites «ultra-fines» émises par les fumées industrielles et par les moteurs Diesel. Une cascade d'inconvénients découle de cet « effet taille »…

 

Taille mini, dangers maxi :

 

Les études montrent que plus les nanos sont petites et résistantes, plus elles déjouent les barrières physiologiques qui protègent nos organes. Une partie de celles qu'on avale peut traverser la paroi gastro-intestinale. Une fois passées entre les mailles de ce premier filet, les nanos rejoignent le système vasculaire et n'ont plus qu'à se laisser porter pour voyager dans tout le corps. Elles se dispersent alors jusque dans les plus petits vaisseaux et même dans les terminaisons nerveuses. Certaines arrivent jusqu'au cerveau et traversent la barrière hémato-encéphalique destinée à le protéger contre les intrus chimiques. Elles  y parviennent non seulement grâce à leur petite taille mais aussi en  s'associant avec de bonnes substances que cette douane organique laisse passer… Parvenues dans la place, elles s'attaquent aux neurones.

 

Les autres organes ne sont pas mieux armés pour repousser ces particules issues de l'ingénierie moléculaire. Le foie, la rate, les reins et le coeur sont également pris d'assaut, comme le révèlent d'innombrables expérimentations sur les animaux les plus représentatifs pour prévoir les  réactions chez l'homme (essentiellement les rongeurs) et des tests sur des organes humains prélevés lors d'autopsies. Mais ce n'est pas tout. Nos adorables nanos sont «joueuses».

 

Certaines s'introduisent jusqu'au coeur du noyau cellulaire, où elles perturbent les brins d'ADN ou les cassent, entraînant des dérèglements génétiques ou des mutations. C'est le cas du nano-argent, des nanoparticules abondamment utilisées comme bactéricide dans l'alimentation industrielle et les emballages, les cosmétiques, les textiles, les appareils électroménagers, la parapharmacie (pansements, pommades, prothèses…). La population s'y expose à son insu, sans pouvoir éviter les articles qui en contiennent. Cette stratégie a été délibérée, pour éviter le boycott. Les industriels et les responsables politiques ont en effet convenu que, de cette façon, le consommateur ne pourrait pas refuser ce marché comme ils ont rejeté celui des OGM.

 

Des institutions qui sonnent l'alarme :

 

Seulement voilà, les études démontrant la toxicité des nanos se sont accumulées. Les rapports d'expertise des institutions chargées de la sécurité sanitaire appellent les gouvernements à appliquer d'urgence le principe de précaution, depuis déjà une dizaine d'années. L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement (Afsset) demande même depuis 2010 l'interdiction de l'usage du nano-argent dans les sous-vêtements et l'abandon d'autres applications quand le risque est supérieur au bénéfice apporté à la population. Le Conseil de l'Europe est du même avis.

 

Devant l'inquiétude qui grandit dans le public, chez les assureurs (qui renâclent à couvrir les risques, comme la Lloyd's) et jusque dans les rangs des chercheurs en nanotechnologie, les investisseurs voudraient nous rassurer. En répétant par exemple que « refuser les nanos reviendrait à refuser le progrès ». Et que «s'il s'avère que des nanos posent des problèmes», ils géreront les risques « au cas par cas ».

 

Ce qu'ils oublient de dire, c'est que gérer les risques au cas par cas n'est tout simplement plus possible quand ils sont disséminés dans notre environnement sans qu'on sache exactement où. Nous sommes donc aujourd'hui placés à nouveau devant un problème similaire à celui de l'amiante, à la différence que ces fibres n'avaient pas été diffusées jusque dans des aliments, des cosmétiques, des chaussettes, des couches-culottes, etc.

 

Mon avis : (C.M.)

 

Encore une belle démonstration de nos gouvernants, qui privilégient comme d'habitude une économie toxique, sous la pression des lobbies, plutôt que le bien-être des peuples qu'ils sont censés protéger.

 

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