M&M's, Napolitain : nanoparticules et cancers ? - 26/09/2017
Le dioxyde de titane (E171) présent dans de nombreuses sucreries !
Article du site linternaute.com, de Mathilde Debry : DIOXYDE DE TITANE - Biscuits Napolitain de Lu, M&M's ou encore desserts Monoprix Gourmet... Le magazine 60 millions de consommateurs affirme que sur dix-huit produits testés, 100% d'entre
eux contenaient du dioxyde de titane (E171), caché dans les sucreries sous forme de nanoparticules, sans que cela ne soit indiqué sur l'étiquette par les différentes marques, contrairement à ce qu'impose la législation en la matière !
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L'ingestion régulière de dioxyde de titane pourrait entraîner le développement de tumeurs bénignes du côlon et du rectum - connues sous le nom de "polypes" dans le jargon médical - selon une étude de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) publiée en janvier 2017 et relayée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de
l'alimentation (Anses).
Même si d'autres études doivent être réalisées pour confirmer les résultats de celle de l'Inra, la présence systématique du dioxyde de titane dans les 18 produits sucrés testés par le magazine 60 millions de consommateurs est préoccupante. Selon l'Institut national du cancer, "une personne qui a déjà eu des polypes ou un cancer du côlon ou
du rectum a plus de risque que la population générale d'en développer à nouveau." Les entreprises agroalimentaires utilisent les nanoparticules pour optimiser la couleur, l'odeur, la texture ou encore la résistance à l'humidité et à l'oxygène de leurs produits. Dans le cas des sucreries, "le dioxyde de titane (E171) sous forme nano optimise l'aspect blanchissant de ce colorant pour les glaçages et enrobages", explique le magazine 60 millions de consommateurs :
Article du site www.60millions-mag.com :
Des nanoparticules cachées dans nos assiettes :
100 % des bonbons et gâteaux que nous avons testés contiennent du dioxyde de titane sous forme « nano ». Contrairement aux dires des fabricants.
Voilà des années que l’industrie agroalimentaire assure ne pas utiliser d’ingrédients à base de nanoparticules – à savoir des substances (oxyde de fer, silicium, dioxyde de titane, etc.) dont les plus petites particules ont un diamètre inférieur à 100 nanomètres (nm), soit un dix-millionième de mètre.
Soucieux de vérifier ces allégations, nous avons lancé des analyses sur dix-huit produits sucrés. Notre choix s’est porté sur des bonbons, des gâteaux et des desserts glacés particulièrement appréciés des enfants et susceptibles de contenir du dioxyde de titane (le colorant E171) sous forme nanoparticulaire.
Des nanos dans 100 % des produits testés !
Résultat ? Tous nos échantillons, sans exception, contiennent des nanoparticules de dioxyde de titane ! La mention « [nano] » aurait donc dû figurer sur leurs étiquettes, conformément au règlement européen Inco. Or, tel n’est pas le cas. Soit les marques ignorent cette présence dans les ingrédients qu’elles utilisent (hum !), soit elles nient
le problème…
Pour en avoir le cœur net, nous avons contacté une quinzaine d’entreprises agroalimentaires sur leur usage des nanomatériaux (additifs, nanotextures, ingrédients nanoencapsulés). Près de la moitié d’entre elles nous ont répondu, toutes affirmant ne pas utiliser de nanomatériaux. Y compris les entreprises dont les produits de notre test présentent
des nanoparticules de dioxyde de titane…
Mauvaise foi ou ignorance ? Impossible à savoir. Peut-être que les industriels n’ont pas accès à toutes les informations auprès de leurs fournisseurs. Peut-être aussi s’abritent-ils derrière une définition de la Commission européenne datant de 2011, selon laquelle un matériau est « nano » s’il contient « au minimum 50 % de particules de dimensions
comprises entre 1 nm et 100 nm ». Le règlement européen Inco ne prévoit pourtant aucun seuil minimum !
Réellement inoffensives, les nanos ?
Utiliser les matériaux sous forme de « nanos » offre des propriétés nouvelles : dans les aliments, les nanoparticules aident à modifier la couleur, l’odeur, la fluidité ou encore la texture. Ainsi, le dioxyde de titane (E171) sous forme nano optimise l’aspect blanchissant de ce colorant pour les glaçages et enrobages de produits sucrés ; il aide
aussi à empêcher l’oxygène et l’humidité d’altérer le produit.
Mais au-delà de leur utilité technologique, il faut savoir si l’ingestion de nanoparticules est réellement inoffensive. Les études actuelles ne permettent pas encore de le savoir, mais l’étau se resserre autour de certaines substances comme ce fameux dioxyde de titane.
E171, un additif préoccupant :
En avril dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) rendait en effet un avis plutôt alarmant sur le dioxyde de titane, suite à une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) publiée en janvier 2017. Les chercheurs ont fait ingérer à des rats du dioxyde de titane contenant 40-45 % de nanoparticules,
à des doses proches de celles que l’homme peut ingérer. Après cent jours d’exposition, ils ont observé que le dioxyde de titane entraînait dans le côlon une croissance accélérée de lésions initialement bénignes comme les polypes.
Aucune conclusion n’est toutefois établie pour l’homme sur ce potentiel effet « promoteur » de la cancérogenèse du E171. Ni sur d'autres résultats non moins préoccupants, tels que le passage des nanoparticules de cet additif à travers la barrière intestinale. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats.
Les choses évoluent donc doucement. Mais en attendant que la transparence s’impose, le plus sage pourrait être de bannir les aliments contenant les additifs suspects.
Mon avis : (C.M.)
Non seulement il est nécessaire de bannir ces saletés bourrées de colorants et d'additifs alimentaires néfastes, mais de plus le sucre est extrêmement toxique pour l'organisme, et les articles scientifiques pleuvent à ce sujet ! Chacun peut se renseigner facilement sur internet ou sur ce site.
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