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Questions et Réponses

 

 N'hésitez pas à me poser des questions ici si vous en avez besoin.

 

Note : Tous les prénoms sont changés, pour des

raisons de confidentialité.

 

Q. Question de Mélanie :

Bonjour,

En ce qui me concerne, je ne crois pas en la réincarnation... mais en la Résurection... Je vis intensément une relation intérieure intime avec Dieu et je L'en remercie quotidiennement... Il est vraiment en priorité dans ma vie... Sans la Présence de Dieu dans ma vie, cette dernière n'aurait aucun Sens... Cette vie d'intériorité profonde me comble par dessus tout. Avec cette constante Présence Divine en moi, je traverse aisément les contrariétés et les embuches de cette vie terrestre... car Il est là... Lorsque sonnera pour moi l'heure de la Grande Traversée... c'est dans Ses bras grands ouverts, que j'aurai le grand bonheur de me réfugiée. Oh quel bonheur m'attend à la sortie de ce voyage terrestre ! Je ne m'imagine pas une minute devoir revenir sur terre en me réincarnant... mais d'accomplir de là haut le travail que me confiera mon Seigneur-Dieu. C'est lors de mon arrivée sur l'Autre Rive... que tout sera accompli... grâce à Dieu...

 

R. Bonjour Mélanie,

 

Merci pour votre mail et votre avis, que je respecte profondément. Il y a une chose que nous partageons, c'est notre immense Amour pour le Père. Nous pouvons dire, et je pense que vous me rejoindrez sur cela, que nous sommes littéralement "mariés" à Dieu.

 

L'Amour dans notre coeur que nous ressentons pour Dieu se passe de mots, car ces derniers ne pourraient en décrire toute la grandeur !

 

Néanmoins, comme vous me donnez votre avis, puis-je vous apporter en retour ma compréhension de l'existence, en quelques phrases ?

 

Voilà pourquoi, de mon humble ressenti intérieur, et de par le flot de connaissance que j'eu la grâce de recevoir à l'âge de 26 ans, mais également de par mes propres expériences spirituelles, que je puis avancer que la réincarnation est un fait établi dans mon coeur :

 

> En premier lieu, imaginons, par exemple, un enfant de trois ans, dans un pays en proie à la guerre, qui subisse un acte de violence qui lui fait perdre son corps. Il décède dans une très grande frayeur et souffrance.

 

> En deuxième lieu, considérons la célèbre phrase de notre Grand-Frère Jésus qui nous a dit : "Tu récoltes ce que tu sèmes !" Mais à trois ans, cet enfant n'a pas eu le temps de semer une quelconque discorde, pour récolter en retour une telle souffrance ! Donc cette phrase de Jésus n'aurait aucun sens !

 

Pour faire une parenthèse, dans certaines religions, la souffrance est une sorte de rédemption de nos péchés voulue par Dieu, mais cela est une si grande erreur. L'Amour de Dieu pour ses enfants est si grand ! Comment pourrait-il exiger de nous de souffrir pour Lui, alors que ces bras sont chargés de cadeaux pour tous ceux qui les acceptent ! Cette souffrance vient uniquement des manquements de l'homme, mais à aucun moment, Dieu ne souhaite que nous souffrions ! Dieu n'est qu'Amour, et uniquement cela. Tout ce qui vient se greffer autour de cette grande Vérité n'est qu'une interprétation humaine nous empêchant de nous élever, scellés dans nos propres concepts auto-créés depuis des siècles !

 

> En troisième lieu, et pour appuyer ce qui précède, admettons que nous voyons le Père comme une mer de Beauté, de Lumière, d'Amour infini pour tous ses enfants, et que ce dernier n'aurait jamais, mais absolument jamais, la moindre intention de blesser ou de faire souffrir sa propre progéniture. A partir de cela, nous pouvons nous poser la question suivante : Si cette expérience vécue par cet enfant ne vient pas du Père, alors d'où vient-elle ? Car, à franchement parlé, jamais Dieu ne laisserait une telle horreur se produire, si ce n'était l'enfant lui-même, étant adulte dans une autre vie, qui n'avait fait subir à son prochain une telle chose.

 

Et bien entendu, Dieu est d'une compassion infinie, et si cet enfant, dans sa dernière vie, s'était tourné vers la Lumière, même à la suite d'actes violents, et bien d'aucune façon il n'aurait récolté ce qu'il avait semé (Jésus). Il n'y a bien entendu aucun jugement sur cet enfant, pour la bonne raison que nous avons tous fait de nombreuses erreurs, plus ou moins graves dans d'autres vies, et qui justifient notre présence sur cette Terre aujourd'hui. Et si une personne spirituelle avait été présente à ce moment, elle aurait tout fait pour sauver cet enfant, quel que soit son karma.

 

Nous n'avons qu'une seule âme, mais de nombreux corps, ou "vêtements", et si nous n'avions qu'une vie "physique", et bien ma foi, peu de personnes rentreraient dans le Royaume De Dieu sur cette Terre ! Cela ne serait réservé qu'à quelques privilégiés, qui par une chance extraordinaire, seraient nés dans la bonne famille, le bon pays et la bonne situation, et se seraient dirigés vers la Lumière ! Et les autres dans ce cas ? Si nous n'avions qu'une seule vie, et bien nous aurions les mêmes chances dès le départ ! Et d'autre part, quel intérêt pour Dieu de créer autant de fils et de filles, pour n'en voir rentrer qu'une infime partie à la Maison !

 

Il nous faut tellement de temps pour nous diriger de notre plein gré vers l'Amour et la Lumière, et si peu sur cette planète en sont encore à cette démarche ! Il est heureux que Dieu, dans son infinie miséricorde, nous laisse le temps de revenir à Lui ! Merci Seigneur !

 

Je suis heureux d'avoir partagé avec vous ces quelques mots, et je vous remercie pour l'Amour que vous portez à Dieu. En ouvrant notre porte à cette Lumière Divine, nous la répandons dans cette humanité qui en a tant besoin !

 

Tout mon Amour fraternel,

 

Chris

 

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Q. Question de Thomas :

Thomas est une personne que je connais depuis de nombreuses années, et je prenais de ses nouvelles (les prénoms sont changés). Ce n'est pas vraiment une question, mais j'ai pensé que ce genre de situation était intéressant à développer.

Thomas, assez agacé de sa situation, me dit :

Tu me demandes comment cela va, et bien à franchement parler je crois bien passer l'été le plus pourri de ma vie !

Je remets tout en question, je ne te fais pas la liste, elle serait trop longue. Juste deux ou trois choses en passant, mes activités sont une catastrophe, pas une vente alors que je présentais des produits sympas à des prix très corrects... rien, nul, mais c'est pareil pour les autres aussi...

Sinon, notre amie Sophie ne se remet toujours pas. C'est de pire en pire ! Elle n'a plus de moment ou elle est bien, elle m'a suppliée à plusieurs reprise de l'aider à en finir... C'est dur et dans cette période de flou cela me touche beaucoup plus...

J'aurais besoin de vacances mais depuis un moment financièrement, c'est la catastrophe, je vais me concentrer sur le loto, je ne vois plus que cela pour me sortir de toute cette "merde" !

Franchement, je ne suis pas content de ma vie, le manque d'argent me bloque dans pleins de choses que j'aimerais faire, du coup j'ai tendance à baisser les bras pour tout, le temps passe et tout ce que j'ai pu entreprendre a foiré...

J'ai bien quelques idées, mais le manque d'énergie me coupe toute motivation.

J'essaye de me maintenir tout de même mais c'est dur.

Je reste lucide en sachant que la vie veut sans doute me montrer des choses, d'ailleurs cela me permet de tout remettre en question...

Je sais qu'il y a eu une addition de pleins de choses qui sont venus en travers de mon chemin, mais je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé, comment il se fait que je chute comme cela, mais cela à des bons côtés, comme par exemple de ne pas oublier d'être humble et prudent, entre autre, car quand on fait "bien" les choses, au bout d'un moment, on peut avoir l'impression que l'on ne retombera plus...

Aller, bonne nuit.

Thomas

 

R. Lorsque tout semble se casser la figure, que plus rien ne fonctionne, il te faut simplement t'asseoir sur la berge, avec un grand détachement, tout en restant passible et calme... et puis tu regardes ce "tourbillon" passer devant toi, sans réagir intérieurement, en position d'observateur, et les réponses viennent.

 

D'autre part, plutôt que de voir ce que tu n'as pas, pourquoi ne pas te concentrer plutôt sur ce que tu as, sur ce que la Vie t'a offert ? Ces difficultés sont là pour t'aider à gagner cette distance qui t'est nécessaire pour avancer. Pourquoi en effet donner tant d'importance à tout cela ? Quant au karma de Sophie, il ne te concerne pas. Tu peux l'aimer de tout ton coeur, mais avec un grand détachement. Tu n'es pas responsable des retours karmiques qu'elle expérimente. Et si la vie te met sa souffrance devant les yeux, c'est bien pour que tu trouves en toi l'intelligence de comprendre à quel point les émotions humaines que tu peux ressentir sont dangereuses pour toi, car elles te divisent, te font douter, et finalement t'empêchent d'évoluer plus haut vers le Divin.

 

Pour prendre un exemple dans l'un des films de la série "La guerre des étoiles", que tout le monde connaît, Georges Lucas a expliqué dans son film qu'il souhaitait démontrer les dangers de l'attachement émotionnel pour soi-même. Il met en scène un personnage qui est très attaché à sa mère, mais cette dernière est torturée par des personnes malveillantes, et quand il la retrouve, elle meurt dans ses bras. La haine l'envahit alors à un point tel que cette colère l'emmène du côté obscur. Mais quelle aurait été la réaction d'un sage ? Ce dernier aurait accompagné sa mère dans sa fin avec amour, en comprenant que son temps était venu, et que l'expérience de cette dernière était de vivre cela. Dans cette certitude, ne croyant ni à l'injustice ni au hasard, et ayant une foi et une confiance sans faille envers son Divin Père, il aurait tout accepté, sans la moindre réaction émotionnelle. Ainsi, ce sage serait resté en paix, et cette disposition lui aurait permis d'accompagner les derniers soupirs de sa mère dans le même apaisement.

 

En ce qui concerne l'argent, la vraie sagesse n'est pas de te dire : "Je n'ai pas assez d'argent pour faire tout ce que je voudrais faire" mais plutôt : "Je suis heureux de cette situation pour tout ce qu'elle m'apprend !". Tu sais parfaitement que le hasard n'existe pas, et si tu crois que tu apprendrais plus de chose en étant riche dès maintenant, tu te trompes, auquel cas la vie t'aurait déjà donné depuis longtemps ta libération financière. Celui qui se laisse diriger par ses émotions ne peut pas être pleinement libéré par la Vie, mon cher frère. Mais rassure-toi, nous avons tous nos propres limitations à dépasser. La seule chose qui devrait t'importer, et sans t'occuper du reste, c'est : "Comment pourrais-je m'organiser pour faire de ma vie un don d'Amour pour tous ceux que je croise ?" Il n'y a que l'Amour (détaché, donc Divin) qui t'apportera la paix de l'esprit, peu importe les circonstances extérieures.

 

Celui ou celle qui interprète négativement une situation est dans l'illusion, car c'est sa propre négativité qu'il voit, aux dépens de ce que la vie veut lui faire comprendre. Ce qui importe au Divin, c'est de nous faire évoluer ! Et imagine que l'opulence financière que tu demandes à Dieu ne vienne jamais ! C'est pour cela qu'il est préférable de rester détaché de tout, tout en faisant de notre vie une oeuvre au Service de la Lumière, avec les moyens disponibles. Au moins nous ne perdons pas notre temps à nous plaindre, et cela aura pour le Divin une immense valeur, bien plus que tout le reste !

 

Je trouve que parfois nous sommes vraiment "petits" dans notre façon de réagir. Nous nous enfermons certaine fois dans une sorte de négativité improductive. Au lieu de chercher à comprendre comment nous pourrions aider les autres et ainsi nous aider nous-même, nous nous centrons sur ce qui est le moins noble et le plus illusoire. Nous valons mieux que ça ! Pour ma part, je n'attends plus depuis bien longtemps d'être riche d'argent, mais d'être riche intérieurement, et c'est cette démarche qui permet parfois à la Vie de nous libérer financièrement. Ainsi, rien ne t'empêche de demander ta libération financière au Divin, mais ensuite laisse cela de côté sans t'en préoccuper, et trouve le moyen d'être utile à la Lumière.

 

Bonne continuation et à bientôt !

Ton frère Chris.

 

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Q. Question de Jacques :

Bonjour, j'aimerais te poser une question importante : je suis de formation scientifique, mais je suis arrivé à la conclusion que l'Amour est la chose la plus importante dans notre vie, à force de réfléchir au sens de la vie. C'est donc une approche par la raison et non par l'intuition. Or, l'intuition me semble être la seule façon que nous ayons d'appréhender ce que nous appelons Dieu, nos 5 sens étant semble-t-il un peu grossier pour cela. Tu parles de la petite voix du coeur dans ton site. Or, j'ai beau tenté de méditer, faire le vide etc. rien. Je "n'entends" rien ! Ou du moins, j'ai beaucoup de mal à distinguer mes propres réflexions de ce qui pourrait être de l'intuition. J'avoue que, si je tente de mettre en pratique mes conclusions dans ma vie, j'ai l'impression que le développement de l'intuition est une étape importante qui me manque. As-tu des conseils à me donner pour cela ? Merci de ton aide.

 

R. Entre la logique "humaine" et l'intuition "divine", qui s'exprime justement par cette petite "voix" intérieure, il y a le mental humain. Tout ce qui t'a amené à comprendre que l'Amour était la seule conclusion "logique" de notre vie terrestre vient d'où ? De ton mental humain, ou justement de ta petite voix intérieure ? Ce cheminement intérieur est-il juste la suite logique d'une analyse mentale, ou le choix de ton libre-arbitre plus ou moins conscient d'arriver à ce que tu souhaites le plus au monde, et à ce que tu crois finalement au plus profond de ton coeur ?

 

Je pense qu'il arrive un moment où il faut se lancer dans le vide, sans aucune sécurité, faire un pas dans l'inconsistance, sans réfléchir, ni mentaliser, en ne faisant intervenir aucune logique. Juste un élan du cœur qui dit : "Pourquoi pas, qu'est ce que j'ai à perdre ?"

 

Et de manière concrète pour toi, cet élan du cœur pourrait être celui-là :

 

> Essaie de faire le vide complet dans ton mental, laisse de côté tout doute, toute réflexion, ouvre-toi complètement à toutes possibilités, sans aucune analyse si cela est logique ou non. Prépare-toi à rentrer en méditation.

 

> Visualise (imagine) un puissant rayon de Lumière provenant de ton Moi Supérieur qui se situe au-dessus de toi (que tu peux visualiser comme un corps de Lumière émanant une puissante aura d'amour et de bienveillance), de Son Coeur vers ton coeur.

 

> Visualise ce rayon, et mets toi dans une posture d'acceptation totale de la réalité de cette Lumière. Vois ton cœur se transformer en un véritable soleil, émanant des rayons de Lumière partout autour de toi. Essaie de maintenir cette visualisation le plus longtemps possible.

 

Pour développer cette intuition, il faut inlassablement appeler, visualiser, puis ressentir la réalité de cette Lumière. C'est la seule façon de rendre cette Lumière vivante en Soi. La logique mentale pourrait nous faire croire que l'on ne fait que s'auto-suggérer la réalité de l'existence du Divin, mais celui qui applique ce qui précède avec détermination et patience, comprend rapidement que l'on dépasse le simple entendement "humain". Et il est important par la suite d'observer les changements qui interviennent à l'intérieur de Soi, mais aussi dans son existence extérieure.

 

Et finalement, tu t'apercevras que le Divin est logique, simple, et infiniment pragmatique, et que ce qui t'a amené à tes conclusions de vie aujourd'hui est simplement la logique de ta propre divinité intérieure, qui s'est exprimée à travers toi. Et ce que tu croyais être juste du raisonnement était tout simplement la petite voix de ton cœur qui te dirigeait (et te diriges) vers ta Réalité intérieure.

 

Il y a de cela de nombreuses années, je suis parti du constat, par mes propres expérimentations, que tout ce qui était bon était Dieu. Ainsi, pour extrapoler un peu ta question, lorsqu'une personne me disait parfois : "Je ne ressens pas Dieu en moi", je lui répondais : "A chaque fois que tu fais le bien autour de toi, que tu as une parole aimable, que tu rends service autour de toi, et bien à ce moment tu es Dieu, tu exprimes le Divin de ta Présence intérieure (Moi supérieur) par ton canal". Et ressentir cette Présence, c'est la mettre en action dans notre vie de tous les jours, jusqu'à ce que la Vérité devienne évidente, et nous affranchisse (comme nous l'a enseigné Jésus).

 

Je ne doute pas un seul instant que tu trouves cette intuition dans ton coeur ! Pourquoi ? Parce que tu es un chercheur de Lumière ! Et celui qui est de bonne volonté et cherche sincèrement, fini toujours par trouver, d'autant plus que tu as compris ce qui est le plus important dans l'univers et dans l'existence : l'Amour !

 

Il ne te reste à faire qu'un petit pas de plus.

Bien fraternellement,

Chris

 

R. Réponse de Jacques :

Cher Chris,

Merci infiniment pour le temps que tu as pris à rédiger ce message plein d'espoir. Je me mets au travail dès maintenant, j'ai vraiment soif comme dirait Jésus. Je te souhaite plein d'Amour et de Paix. Bon chemin de Vie. Ton frère.

 

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Q. Question d'Amir :

Bonjour, je vis un cauchemar dans un pays qui est toujours en conflit. J'ai parfois envie d'en finir avec la vie, car je n'ai aucun avenir ici. Connaissez-vous Salim Michael ? Merci.

 

R. Certains d'entre nous vivent dans un contexte très difficile sur cette planète, mais, même s'il peut paraître facile de dire cela, j'ai pu constater, à travers l'histoire, que les "grands hommes" n'attendent pas que les choses s'améliorent pour changer intérieurement etextérieurement. Et lorsque je parle de "grands hommes', je ne parle pas d'une quelconque gloire terrestre, mais de leurs capacités de transformation de leur monde intérieur, dont il en résulte bien souvent une oeuvre extérieure. Plus la situation est difficile, plus la tentation de se laisser glisser sur la pente descendante est importante. Et quelqu'un est "grand" à mon sens, quand il reste sur ses deux jambes, le regard tourner vers le ciel. Il n'y a qu'un changement intérieur profond et spirituel qui peut apporter la plénitude, lorsque l'extérieur n'est que chaos.

 

Il y a toujours une possibilité, avec l'aide du Divin, d'oeuvrer pour le bien commun (avec discernement bien entendu). Les défis sont différents pour chacun, en fonction de son propre karma, mais le plus grand défi reste celui de prendre conscience de sa véritable identité spirituelle, et enfin comprendre son utilité sur terre et l'accepter, c'est-à-dire celle d'aimer, quelles que soient les circonstances, à notre mesure, et en fonction de nos possibilités bien sûr. Plus le contexte est difficile, plus le défi sur soi l'est également de rester centré sur sa Lumière intérieure.

 

D'autre part, nous naissons tous sur terre avec un don particulier qui est utile à son prochain, que cela soit l'écriture, l'art, la parole, ou toute autre chose profitable à tous. Il nous faut trouver ce don divin particulier et l'exprimer. Ainsi, une personne peut se plaindre de ses conditions extérieures, mais une autre peut aussi mettre à profit son énergie et son don pour aider les autres.

 

Croyez bien à ma plus grande humilité face à votre situation, et à mon amour fraternel. Que le Divin Père vous guide pour que vous trouviez la paix intérieure, quelles que soient les circonstances extérieures, et que vous puissiez à votre tour trouver le moyen dans le chaos, d'apporter amour et réconfort à ceux que vous croisez.

 

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Vous m'avez parlé de ce "grand homme" qu'est Salim Michaël, et que je découvre. Voici un extrait de l'un de ses ouvrages :

 

« Entre l'aspect supérieur de l'être de l'homme et son moi ordinaire se trouve un élément insaisissable et extrêmement fragile : son attention.

http://edouardsalim.michael.free.fr/

 

Quel que soit l'aspect de sa double nature vers lequel son attention gravite, c'est là inévitablement que l'homme va se trouver. Son attention commencera alors à animer et à nourrir ce côté précis de son être d'une manière dont il ne peut être conscient d'habitude. Or, en raison de l'attraction quasi-irrésistible de la pesanteur (qui s'avère être la caractéristique dominante de l'existence terrestre), l'attention de l'homme est toujours attirée vers le côté inférieur de son être, dans la direction présentant la moindre résistance, ce qui ne lui demande aucun effort à effectuer ni à maintenir ! Il ne peut y avoir de mérite pour un homme à se complaire dans son état coutumier d'absence à lui-même ou plutôt, doit-on dire, de sommeil diurne dans lequel il se laisse emporter et cède, sans se poser de questions, aux désirs éternellement changeants et aux rêves d'avenir heureux qui ne cessent de s'élever en lui, et dont la plupart, si on les considère objectivement, se révèlent irréalisables et même absurdes. 

Un homme n'a pas besoin d'exercer sa volonté, d'être audacieux ou de posséder un quelconque talent pour suivre passivement le même courant que la masse. N'importe qui peut accomplir des exploits aussi aisés. Mais, dès qu'un homme décide de changer
 consciemment le cours habituel de ses énergies et de se contraindre à aller contre cette force descendante, il rencontre aussitôt une forte résistance à la fois en lui-même ainsi qu'à l'extérieur. Il va soudain devenir conscient, d'une part, de ces oppositions intérieures et extérieures, et, d'autre part, d'un certain éveil intérieur que ces résistances ont provoqué et dont il peut ne pas reconnaître ou apprécier suffisamment la valeur au début. 

En fait,
 son espoir de s'arracher au confort de ce mystérieux sommeil diurne (dans lequel l'écrasante majorité des gens passent leur existence sans jamais le mettre en question) réside dans ces défis mêmes qu'il affrontera aussi bien en lui qu'extérieurement. Tout comme un feu n'est allumé que grâce au frottement continuel de deux morceaux de bois l'un contre l'autre, de même les résistances qu'un chercheur ne cessera de rencontrer en lui-même et dans la vie serviront à créer en son être les frictions indispensables sans lesquelles une flamme spirituelle vivante ne peut être allumée. C'est la raison pour laquelle ces frictions doivent être considérées avec une attitude et une compréhension justes et non comme des obstacles irritants et sans valeur. 

Les difficultés qu'un homme éprouve en lui-même ainsi que celles qui lui viennent du monde extérieur peuvent, à chaque instant, être transformées en un levier afin de l'extraire du bourbier d'une morne existence quasi animale ; elles peuvent l'aider à se tourner intérieurement vers la seule source où il puisse trouver la paix de l'âme et la véritable félicité - auxquelles il aspire si désespérément.
 

Chaque matin, au lieu de se lever, de se laver, de s'habiller et de manger
 automatiquement sans y porter d'intérêt et dans un état d'oubli intérieur, l'aspirant peut transformer toutes ces occupations en un moyen pour l'aider à devenir conscient de lui-même d'une manière immensément différente de sa manière habituelle. Au début, cela nécessite une certaine préparation intérieure qui doit être renouvelée chaque jour ; autrement, avant qu'il ne le réalise, l'aspirant aura bientôt sombré à nouveau dans sa vieille habitude de faire tout mécaniquement, dans un état de distraction, d'agitation et de tension. 

 

Salim Michaël, Extraits de : "La Voie de la Vigilance Intérieure"

http://www.editions-tredaniel.com

 

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Nous ne pouvons être heureux si nous cherchons continuellement le bonheur à l'extérieur de nous-même, car l'extérieur représente le chaos, le résultat de l'ignorance.

 

 

Q. Question d'Amélie :

J'ai beaucoup de difficulté à dire non aux gens. Je me laisse entraîner dans des choses que je n'ai pas du tout envie de faire, parce que je n'arrive pas à trouver en moi la force de dire non quand quelque chose ne me plaît pas. J'aime bien rendre service, mais là j'ai l'impression qu'on abuse toujours de ma gentillesse. Merci pour votre réponse.

 

R. Effectivement, ce "non" n'est pas facile à dire, d'autant plus lorsqu'une personne vous demande quelque chose avec beaucoup de "gentillesse". Néanmoins, c'est à vous de déterminer la limite de vos possibilités, car dans le cas contraire, vous ne vous respectez pas. Et ce qui était à l'origine de la gentillesse devient une obligation. En effet, si vous ne prenez pas de plaisir et de joie à rendre un service, il n'y a aucune constructivité ni aucun échange entre les deux parties. De plus, si vous avez le sentiment que l'on profite de votre gentillesse, cela devient de la servitude et non du service, et où est le coeur dans tout cela ? Le fait de trouver la force de pouvoir dire "non" lorsque cela est justifié, est indispensable pour celui où celle qui veut avancer dans son existence. L'esprit de service est une attitude noble et merveilleuse, tant qu'il est basé sur le respect mutuel. Je pense que vous devriez reprendre les commandes de votre vie. Inspirez profondément, trouvez votre courage au fond de vous-même, et accordez-vous le droit de dire "non" (avec toute votre gentillesse), auquel cas vous vivrez toute votre existence sous le dicta des désirs des autres. Ce "non" n'est pas un manque d'amour pour autrui, mais simplement du respect et de la considération pour vous-même. Si une personne réagit mal à votre "non", c'est que cette dernière ne prend pas en compte votre personne. Ainsi, vous permettrez à cette dernière de comprendre son abus (si elle souhaite évoluer), et vous aurez de la considération et de l'amour pour vous-même. A ce propos, la peur de la réaction de l'autre montre bien que cet "autre" n'est peut-être pas à la hauteur de votre gentillesse. Il est d'autant plus important pour vous de trouver le courage de dire NON !

 

 

Q. Question de  Ronan :

Ma compagne a une maladie grave, et elle est exaspérée de mon côté protectionniste. D'autre part, la tristesse m'envahit souvent, et j'ai des difficultés à retenir mes émotions et mes larmes devant ma femme. Comment dois-je me comporter vis-à-vis de celle que j'aime, et de ma peur de la perdre, ce qui, à ma plus grande peine, me semble aujourd'hui inévitable.

 

R. Même s'il est difficile de contenir en vous vos émotions, et je le comprends fort bien, vous devez néanmoins comprendre, que lorsque vous regardez votre compagne, celle-ci voit sa maladie à travers vos yeux. Ainsi, la meilleure façon de l'aider et de l'aimer, et le plus beau don d'amour que vous puissiez lui donner, c'est tout simplement de la regarder comme une personne normale, et vous devez faire cela avec la plus grande sincérité. Votre souffrance ne fait qu'augmenter sa propre souffrance, et il est pénible pour une personne malade de voir à travers ses proches le propre miroir de son état physique. Si votre épouse devait vous quitter pour un autre monde, vous pourriez par la suite vous poser cette question : "Ai-je donné le meilleur de mon amour, de ma joie et de mon soutien à ma bien-aimée, ou lui ai-je donné mes larmes, ma souffrance, et ma peur ?". Pour ne rien regretter, attachez-vous à partager avec votre compagne le meilleur de vous-même. Elle préfère lire dans vos yeux votre joie, votre humour, votre tendresse, que tout ce qui pourrait lui rappeler son état. Même si cela est parfois pénible, chaque épreuve est une opportunité d'apprendre sur nous-même, et d'évoluer vers quelque chose de plus grand que notre compréhension actuelle... ou bien de s'effondrer en entraînant les autres dans notre négativité. Mais celui qui part souhaite bien souvent de tout son coeur nous voir nous relever, afin de poursuivre notre chemin, la tête levée vers le ciel et la Lumière. Je vous invite également à lire le thème sur le détachement et la vie et la mort. Tout mon courage et mon amour fraternel vous accompagne dans ce passage de votre vie.

 

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 N'hésitez pas à me poser des questions ici si vous en avez besoin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright © 2008 / 2009  -  Chris  Montclar  -  Reproductions  des  textes  et des  images  interdits

 

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