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"Histoires de sages..."

 

Extraits de quelques histoires de sages de l'un de mes ouvrages en cours d'écriture.

 

"Loin de toi tu ne peux t'en aller, tu es ta propre prison, et ta propre libération."

 

 

Le sage et le fugueur

 

Le maître était assis sous un grand chêne, et d’une mine sereine, observait un jeune homme hors d’haleine.

 

Celui-ci vint vers le sage et lui dit :

 

« Je me suis enfui, je suis parti loin de ma vie. Je vais vers des prairies fleuries. Je me construirais une maison, et vivrais au rythme des saisons. Je suis parti loin de moi, et les mois auront raison de mes passions. »

 

Et le maître lui répondit :

 

« Je te le dis, tes désirs t’accompagneront comme un fidèle compagnon. Car il n’est point d’endroit où tu ne subisses les lois de tes mauvaises actions.

 

« Il n’est point de prairies plus vertes, et de champs de blé plus dorés qui changeront ta personnalité. Il te faut aller en ton être, et en devenir le maître !

 

« Loin de toi tu ne peux t’en aller, tu es ta propre prison, et ta propre libération. »

 

 

La déception amoureuse

 

Le sage marchait paisiblement le long d’un fleuve tranquille, quand il rencontra une femme pleurant silencieusement sur la berge. La jeune personne entendit les pas légers du maître, et l’implora en ces termes :

 

« Maître, Ô maître, la vie est injuste, et m’a frappée lâchement, car le fiancé que je devais épouser m’a abandonné. Je suis désespérée, car sans lui, je me sens déjà mourir et je veux en finir. »

 

Le sage la regarda avec douceur, et lui répondit ainsi :

 

« Chère enfant, si ton amour pour Dieu est inférieur à celui d’un homme, la souffrance qui en résultera ne sera que le fruit de ton ignorance.

 

« La Vie est comme ce courant d’eau allant à sa destinée sans résister. Elle se joue des rochers, et s’amuse de voir le vent souffler dans sa robe.

 

« Les humains sont comme ces ramures mortes, emportées par le courant, se fracassant sur les pierres de la matérialité.

 

« Il n’est point d’endroit plus sûr que la maison du Père ; le temple de ton cœur.

 

« Apprend à te détacher d’un seul pour n’aimer que tous. Ainsi, toutes les tribulations du monde te paraîtront vaines. »

 

 

Le déprimé et le fleuve

 

Le sage était assis sur le bord d’un fleuve tranquille, et son regard paisible observait le jeu de l’eau et du vent le caressant.

 

Un jeune homme déprimé vint s’asseoir auprès du maître et lui parla ainsi :

 

« Maître, je me sens las, fatigué de vivre cette vie que je vie sans envie. Les matins colorés sont pour moi de gris matins, et les couchés de soleil me donne le sommeil. Que dois-je faire pour me redonner le goût de sourire ? »

 

Dans un geste rapide, le sage poussa le jeune homme dans le fleuve, mais celui-ci ne savait point nager, et il cria désespéré :

 

« Maître, qu’avez-vous fait ?! Je me noie ! Au secours ! Aidez-moi ! »

 

Et le sage lui répondit :

 

« Déjà noyé ton cœur était. Accroche-toi à cette ramure morte, et quant tu accosteras sur la berge d’en face, assis-toi et réfléchi.

 

« Ne t’accorde plus le droit de tourner le dos à la vie, car elle te donne son amour sans répit. Lorsque tu auras compris, revient à la nage ! »

 

 

L’idéal et l’idole

 

Le maître passait dans un petit village, et un jeune homme se jeta à ses pieds, et lui parla ainsi :

 

« Maître ! O maître, acceptez-moi avec vous, et je serais à vos ordres ! J’essuierai la poussière de vos sandales, et je nettoierais vos vêtements. Je me prosternerais plus bas que tous les hommes, et vous serez fier de moi ! »

 

Le sage lui répondit doucement :

 

« Relève-toi, car je te le dis, même mes pieds tu ne mérite d’essuyer.

 

« Si en ton être Dieu est moins grand que ton maître, tu seras une charge pour moi.

 

« Seul si l’idéal est grand en ton cœur de ne servir à travers mon canal ton Père, tu peux me suivre.

 

« Mais ton jeune esprit idolâtre a besoin d’expériences que nul sage ne peut te donner.

 

« Aussi, trace la route de ta vie, et reviens me voir quant ta foi se sera affermie.

 

« Il n’est point d’aube sans lumière qu’un cœur ouvert ne puisse pénétrer, et lorsque celui-ci chantera les louanges du Père éternel, alors vers moi tu seras attiré. »

 

 

Les marches du ciel

 

Le sage visita l’un de ses nombreux élèves. Celui-ci était réjouit de voir son maître, mais son regard exprimait le poids d’un lourd fardeau.

 

Le maître lui dit :

 

« Dans tes yeux se lit la tristesse et la douleur. Parle-moi de tes ennuis. »

 

« Ô maître, je lutte jour et nuit contre mes désirs, mais rassurez-vous, ma volonté est ferme et inébranlable ; j’aurais raison de mes limitations ! »

 

Le sage lui répondit :

 

« Tu ne peux demander à ton mental plus qu’il ne peut te donner, et à ton corps des choses qu’il ne peut encore réaliser.

 

« Dans la barque de ta vie se mêle des désirs de toutes sortes, et il te faut de la compassion et de l’amour pour toi-même pour t’éviter de faire naufrage.

 

« Apprend la voie de l’amour chaque jour par un comportement généreux, et tes limitations céderont. Mais ne prend pas les marches du ciel trop vite, de peur que tu ne doives recommencer par la première. »

 

 

Le vieillard et l’étoile filante

 

Assis sur une dune un soir de pleine lune, le sage contemplait les étoiles. De ce voile paré de mille diamants étincelants, jailli soudainement une étoile filante.

 

Un vieil homme, marchant péniblement, et ayant vu le spectacle, vint s’asseoir à côté du maître, et lui tint ces propos :

 

« Grand sage, les années m’ont brisées, et cette vieille carcasse ressemble à cette étoile qui s’est désagrégée. Je sens pour moi le signe de la fin. Toi qui parcoure les sentiers de la vie, peux-tu m’enseigner sur ce terrible présage ? »

 

Le sage lui répondit :

 

« Noble ami, où vois-tu la fin et le terrible présage ? Si les années de ta vie ont été au service d’autrui, pourquoi trembles-tu ?

 

« Si  ton cœur a vibré à l’unisson des moissons, et tes yeux ont pleurés au chant des ruisseaux, si tes oreilles s’émerveillent du bruissement de la brise, et tes mains remercient la terre, le corps de ta Mère, que peut-il t’arriver que mille bénédiction au commencement du printemps de ta vie !

 

« Si tu es aujourd’hui enrichi des vertus de ton Dieu, l’inconnu sera pour toi une mélodie infinie ! »

 

 

La souffrance et la renaissance

 

Un jeune homme pleurait par une nuit sombre, et l’ombre de son cœur affligé criait le retour de sa bien-aimée.

 

L’aube cependant vint, et les formes du jeune personnage apparurent bientôt au sage, qui marchait sur ce sentier oublié.

 

A l’approche du saint-homme, le jeune homme leva des yeux implorants, et lui adressa ces paroles :

 

« Ô maître, je souffre de mille tortures ; une dure épreuve, que même les ramures des arbres les plus puissants s’affaisseraient sous un poids aussi écrasant.

 

« Ma bien-aimée m’a quittée, la vie m’a volé celle que j’aimais avec fidélité. L’amour en mon cœur est brisé, et le goût de l’amertume embrume mon cerveau, qu’aucun mot ne saurait ressuscité de son lourd fardeau ! »

 

Le sage s’assit en face du jeune homme, et lui répondit :

 

« Pour un si petit ballot, tu tournes le dos à l’amie qu’est la vie. Pourquoi t’es-tu attaché démesurément à une forme périssable, que le sable et la terre absorberont de toute façon !

 

« Tu sommeilles mon ami, et cet état de veille te cache les merveilles que te procurerait le détachement des choses matérielles.

 

« Aime chacun, et ne t’attache à personne, ainsi tu connaîtra le véritable amour, celui qui s’affranchit de la souffrance, car il aime comme la graine qui se libère de son enveloppe qui la rendait myope !

 

« Si ton bonheur dépend de l’autre, le leurre qu’est le malheur brisera un jour ton coeur. Si cependant tu humes la fleur sans vouloir la cueillir, observant avec joie sa semence s'épanouir sans intervenir, tu deviens un bouquet parfumé que nul souhait ne saurait égaler ! »

 

© 2008  -  Chris  Montclar

 

 

 

 

 

 

 

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