Les régimes...

 

               Ou plutôt une façon de s'alimenter toute sa vie ! Une personne en bonne

               santé, c'est en effet une personne qui mange sainement et de façon

               équilibrée toute son existence.

 

 

 

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Les régimes, au sens propre, sont à mon sens une illusion, qui, en plus d'être parfois dangereux, n'apportent rien de plus qu'un court répit dans une perte de poids espéré. Une personne en bonne santé, c'est une personne qui mange sainement et de façon équilibrée toute son existence. Perdre du poids brutalement, par un régime hyperprotéiné par exemple, c'est toujours le reprendre au cours de son existence. De plus, les régimes sont généralement réalisés pour un unique but de beauté physique (souvent pour plaire), au dépend de la prise de conscience de maintenir son corps en bonne santé. Voir le préambule sur l'alimentation pour plus de détails.

 

Je vais surtout ici parler des différents régimes alimentaires, ou façon de s'alimenter, et non pas des "régimes" au sens littéral du terme, visant une perte de poids. Le but de ce qui suit n'est donc pas de critiquer les différentes façons de manger, car chacun aura une tendance à défendre ce en quoi il croit, mais simplement de proposer une ouverture d'esprit sur certaines habitudes alimentaires.

 

 

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L'alimentation carnée

L'alimentation végétarienne

L'alimentation frugivore

L'alimentation crudivore

 

L'alimentation macrobiotique

L'alimentation végétalienne

L'alimentation macrobiotique végétalienne

 

L'alimentation carnée (carnivore)

 

Cette alimentation est la plus commune aujourd'hui. Voyons ensemble quelles implications sur la Vie génère ce comportement alimentaire. Sans nullement vouloir faire de la sensiblerie, la forme de vie consciente qui anime l'animal devrait être autant respecté que l'énergie de vie qui nous anime. Je pense que si l'on donnait un fusil ou un couteau à la plupart d'entre nous pour mettre fin à la vie d'un animal, nous aurions bien des difficultés à regarder ce dernier dans les yeux, puis de le tuer. Nous découvririons dans son regard sa terrible et légitime peur et angoisse. Si à ce moment précis, l'être humain pouvait être "connecté" à l'animal, il en serait bouleversé. Il prendrait conscience de la Vie qui anime cet animal, de ses sentiments, etc.

 

De plus en plus d'études vont dans ce sens. Allons-nous continuer, uniquement pour le plaisir de satisfaire nos papilles gustatives, à sacrifier d'autres formes de vie ? D'autre part, il est nécessaire de comprendre que lorsque l'animal est tué, il accumule dans ses cellules un stress et une peur très forte. Lorsque la personne absorbe ces aliments, elle ingère également cette peur.

 

Voici un article dans le magazine très connu et populaire "ça m'intéresse", n°344 du mois d'octobre 2009, à la page 22. Yves Christen, biologiste, éthologue (étude scientifique des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel) et essayiste, spécialiste en immunologie et en neurosciences, nous dit :

 

> "On retrouve chez l'animal toutes les facultés humaines."

 

> "...j'ai commencé à m'intéresser aux animaux en tant qu'individus, puis à les considérer comme des personnes, des créatures dotées d'une personnalité unique."

 

> "Grâce à l'imagerie médicale, on a découvert des neurones dits 'miroirs'... mais aussi des neurones du calcul, de la morale, du sentiment maternel, etc."

 

> "...souvent, on décrète que l'animal est dépourvu de certaines capacités parce qu'on ne sait pas les observer. Prenons le langage. Toutes les expériences dans ce domaine sont des systèmes fermés : c'est l'animal qui est mis en demeure de comprendre ce qu'on lui dit. S'il ne réussit pas, c'est qu'il n'a pas les facultés nécessaires. Nul n'a essayé de faire l'inverse, c'est-à-dire de parler un langage animal. Les chiens s'expriment vocalement, et on commence à peine à étudier la communication par aboiements."

 

> "Nous vivons une transition ressemblant à ce qui s'est passé avec la fin de l'esclavage. Jusqu'à récemment, cet état de fait semblait normal à la plupart des gens. Aujourd'hui, cela semble inadmissible à quasiment tout le monde, du moins en Europe (il parle des rapports brutaux qu'ont certains avec les animaux). Il y aura des remises en cause dans d'autres domaines. Des exercices comme la corrida ne seront peut-être plus socialement admis dans un certain nombre d'années. L'idée d'une personnalité animale intègre une problématique scientifique et philosophique..."

 

Un dossier dans le magazine Biocontact a été consacré aux animaux et à la consommation de viande (n° 195 - Octobre 2009). Voici quelques extraits de Fabrice Nicolino, auteur du livre "Bidoche, l'industrie de la viande menace le monde", qui nous révèle dans son livre et ce magazine :

 

> "Derrière une côte de boeuf, j'ai fini par voir un boeuf. Derrière un gigot, un agneau. Derrière un jambon, un cochon. On peut parler d'un choc..."

 

> "Pourquoi des techniciens inventent-ils chaque jour, en notre nom, de nouvelles méthodes pour 'fabriquer' de la 'matière', à partir d'êtres vivants et sensibles ? Pourquoi leurs laboratoires sont-ils aussi anonymes que secrets ? Pourquoi l'industrie de la bidoche (99% de la viande consommée en France est d'origine industrielle) est-elle dotée d'une puissance qui cloue le bec de ses rares critiques ? A la suite de quelle rupture mentale a-t-on accepté la barbarie de l'élevage industriel ? Pour quelle raison folle laisse-t-on la consommation effrénée de ce produit plein d'antibiotiques et d'hormones menacer la santé humaine, détruire les forêts tropicales, aggraver dans des proportions étonnantes la si grave crise climatique en cours ? (En rapport aux tonnes astronomiques de méthane rejeté par les animaux.)

 

> "Les animaux ne sont plus des êtres, mais des choses, des morceaux, des objets... Aujourd'hui, on tue en France chaque année plus d'un milliard d'animaux. En notre nom, pour notre nourriture. Les poussins mâles, 'sexés' à la naissance, sont jetés à la poubelle sans autre forme de procès. Les porcelets de cinq ou six jours sont castrés à l'aide de coupe-queues électriques. Pour ne pas 'nuire' au goût final. On leur coupe également leur queue en tire-bouchon, pour qu'ils n'aient pas envie, devenus adultes, de croquer celle de leur voisin (tellement ils sont serrés). Du coup, il faut aussi leur limer les dents. Les petits hurlent de frayeur et de douleur. Les mères hurlent de colère. Les poules auront de même le bec coupé, pour éviter qu'elles ne s'attaquent à leurs congénères quand elles seront 20 000 dans un hangar industriel plongé dans le noir. Les veaux sont retirés au bout d'un jour ou deux de leur mère, alors qu'ils restaient des mois en sa compagnie. Avant.

 

Je pourrais encore citer de nombreux articles tout à fait sérieux, et qui ne font que relater la vérité sur les conditions terribles de vie des animaux d'élevage. Comment l'homme en est-il arrivé à ce niveau d'insensibilité sur ses petits frères que sont les animaux ? Je pense qu'à l'heure actuelle, manger des animaux provenant d'élevages intensifs, c'est tout simplement s'empoisonner. Comment un animal élevé dans de telles conditions peut avoir un sang et des cellules relativement "pures" ? Et puis en toute objectivité, nous devrions à mon humble avis cesser de considérer l'animal comme un vulgaire objet de consommation, sans prendre conscience de la Vie qui l'anime, et du respect qui en découle de par ces facultés qui se rapprochent de l'être humain, comme le décrit Yves Christen.

 

Il y a également d'autres raisons plus anciennes et profondes de cesser la consommation de viande, que vous trouverez dans les instructions du site d'Appels & Enseignement que je propose, pour ceux qui ont une démarche spirituelle.

 

Bien entendu, pour ceux qui consomment de la viande, il ne s'agit pas de se culpabiliser, mais je pense qu'il est nécessaire aujourd'hui d'ouvrir les yeux en toute objectivité, sur le drame que vivent les animaux pour un plaisir gustatif fugace. Et pour mon avis, même les animaux bio élevés en plein air ne devraient pas être consommés, pour les raisons éthiques cités plus haut, pour le respect que nous devrions tous observés pour la Vie animale (même si ces éleveurs, pour la plupart, ont de l'amour et du respect pour leurs animaux, et c'est tout à leur honneur, mais la dimension morale reste néanmoins inchangée en ce qui concerne leur manque de liberté... et surtout leur finalité).

 

Cela demande du courage lorsque l'on a certaines habitudes de les modifier. Mais cela est tout à l'honneur de ceux qui le font, et apporte, lorsque le pas est franchi, un vent de bien-être et de soulagement. Ne plus toucher à la vie animale et la respecter, c'est se sentir soudainement meilleur, et cela profite indéniablement à notre évolution.

 

 

 

 

L'alimentation végétarienne

 

L'alimentation végétarienne est plus éthique, dans le sens où elle s'affranchit "en partie" de la mort de l'animal... mais hélas pas de sa souffrance, et de toute façon de sa mort à plus ou moins court terme. Celui qui devient végétarien pour des raisons morales, ne s'arrête bien souvent pas en si bon chemin. Je sais qu'il n'est pas facile d'entendre certaines vérités, et cela essentiellement pour des raisons gustatives, mais je pense que fermer les yeux sur la réalité est nuisible pour nous-mêmes et pour le monde. Bien entendu, il ne s'agit pas de bousculer brutalement des habitudes bien ancrées, mais de progressivement s'informer pour le bien des animaux, de notre belle planète... et de notre santé, et ainsi tout simplement accepter d'évoluer pour l'Amour de la Vie à tous les niveaux !

 

Par exemple, saviez-vous que la production du lait de vache (ou autres animaux) inclut qu'elle doit préalablement avoir un petit ? Saviez-vous que le veau est alors retiré de sa mère, et le lait tiré en permanence... pour que la vache continue à produire. Tout comme une maman qui allaite son bébé, ce dernier doit tirer le lait de sa mère tous les jours pour qu'elle le produise de façon permanente. La vache est tellement usée au bout d'environ trois ans (au lieu d'une espérance de vie d'environ 20 ans), qu'elle finit à l'abattoir pour sa consommation de viande. Et que cela soit un élevage intensif cruel ou un élevage bio ne change rien à la finalité de l'animal ! Où sont le respect et l'Amour dans tout cela ? Je crains qu'il n'y en ait pas.

 

D'autre part, il paraît si évident que le lait d'un animal soit conçu pour son petit, ainsi que le lait d'une personne humaine à son bébé. Ceci est d'une logique implacable. En effet, le lactose, par exemple, est difficilement assimilable par l'homme, d'où de nombreuses allergies. Cette intolérance peut parfois être surmontée, mais cela ne signifie pas que le lait des animaux soit bon pour la santé ! C'est d'ailleurs tout le contraire, car il est inadapté à nos morphologies, et devient rapidement une source de problèmes de santé plus ou moins graves. Et je ne parle pas des multiples antibiotiques des animaux d'élevage qui passent (comme la viande) dans le lait et les oeufs !

 

Voici l'extrait d'un article qui pourrait également vous éclairer : (Source ici)

 

La faim dans le monde et les soucis écologiques se rejoignent sur un point : beaucoup trop de surface de terre est gaspillée pour l'élevage.

 

La faim dans le monde ne devrait pas exister si la plus grande partie des terres consacrées à la culture ne l'étaient pas pour nourrir le bétail. Pour une superficie déterminée qui produit une unité de protéines de viande, on peut en produire cinq de céréales, dix de légumineuses et vingt-six d'épinards. "1,3 milliard d'êtres humains pourraient être nourris avec les céréales utilisées pour engraisser le bétail des États-Unis" (L'œil électrique n°18, printemps 2001). Ou encore : "Cent mètres carrés de soja planté = 5 kilos de protéines pour 70 personnes pendant une journée ou 500 g de viande bovine, soit la ration quotidienne de seulement deux personnes" (Top Nature n°15, mai-juin 1997).

 

Le gaspillage d'oxygène et d'eau potable par les élevages est également considérable. Un kilo de viande a nécessité entre 10 000 et 24 000 litres d'eau. Un kilo de laitue n'en demande que 160 litres.

 

Il est devenu notoire que la pollution de l'air, l'effet de serre, les nitrates dans l'eau, les pluies acides, etc., proviennent essentiellement des élevages, et ce par voie de fumier, purin et gaz, rejets dont la nocivité est encore augmentée par les antibiotiques et produits chimiques ingérés par les animaux. Par exemple, l'effet de serre est provoqué par différents gaz dont le méthane, lequel provient essentiellement des flatulences des troupeaux, les nitrates dans l'eau sont dûs aux lisiers, etc.

 

Ces problèmes maintenant connus et reconnus ne concernent pas que les élevages pour la viande : bien évidemment, les élevages pour le lait, les œufs, le cuir, la laine, posent exactement les mêmes.

 

Celui ou celle qui souhaite réellement mettre un terme à l'exploitation définitive des animaux ne peut que devenir végétalien. Lorsque l'on commence à ouvrir les yeux sur toutes les horreurs commises sur les animaux, que cela soit pour sa viande ou tous ses sous-produits (cuir, lait, etc.), il est difficile de continuer ses habitudes alimentaires indéfiniment pour des seules raisons gustatives... car le prix à payer pour les animaux est difficilement acceptable. A chacun bien entendu d'assimiler cela à sa cadence.

 

 

 

 

L'alimentation frugivore

 

En premier lieu, je trouve toujours méritant pour une personne qui souhaite évoluer sur son chemin d'essayer plusieurs voies, et il serait bien prétentieux de prétendre que "sa" voie est la meilleure, et que les autres n'ont rien compris. Ceux qui critiquent acerbement les choix des autres sans les avoir étudiés sérieusement, devraient certainement se taire. Avant d'émettre une opinion en effet, il est préférable, autant que possible, d'avoir approfondi l'objet de sa critique.

 

Maintenant, lorsque l'on choisit un chemin qui pourrait paraître "exotique" aux yeux des autres, il convient d'être sérieux, et de démontrer par sa santé sur une longue période que son choix est judicieux !... comme Georges Ohsawa le fit par exemple.

 

Par exemple, il y a ceux qui ne se nourrissent d'aucune matière ! Ces personnes ne mangent pas, et pour certains, n'absorbent aucuns liquides également ! Impossible ? Apparemment non, si l'on regarde le film sorti assez récemment : "Lumière".

 

Mais je pense que ce genre de philosophie est réservée à une minorité de personnes, qui a une Foi si élevée dans son Chemin, qu'elle influence directement sa chimie interne, grâce au Prana et à une technique bien comprise de captation de l'énergie et des nutriments qui se trouvent dans l'atmosphère, le soleil, etc. Il est également nécessaire de comprendre que ces personnes ne sont pas spécialement plus évoluées spirituellement que d'autres, mais simplement dans une conscientisation différente de l'existence, et qui ainsi témoignent de possibilités alternatives au modèle proposé.

 

Maintenant, pour revenir au régime frugivore, ce que je vais exprimer n'est que mon avis et mon expérience sur ces 20 dernières années, en tout respect pour chacun. Par exemple, plus un aliment est cru, plus il impose un travail de digestion et d'assimilation importante par l'organisme, même bien mâché. d'autre part, la plupart des fruits, dans la philosophie zen macrobiotique (5000 ans de recul et de résultats !), sont yin, et souvent très yin, donc acidification et inflammation du terrain physiologique, même avec des fruits mûrs. Et justement, plus les fruits sont mûrs, plus il y a de sucre. Pour certains fruits comme les bananes bien mûres, l'indice glycémique monte en flèche, et les efforts du pancréas pour réguler le taux de sucre dans le sang par l'insuline est très important. Il est également prouvé que même les fruits à IG bas font quand même travailler le pancréas à cause du fructose (beaucoup d'études dénoncent l'effet dévastateur du fructose en cas de forte consommation, et les fruits en sont gorgés !). C'est d'ailleurs cet organe qui est bien souvent touché en premier par ce type de régime.

 

Beaucoup trop de sucre ! Et que cela soit du fructose ou du saccharose, l'organisme finit par être épuisé par un tel régime, qui est à mon sens un suicide physiologique à moyen et long terme. Ce n'est que mon avis et je ne souhaite froissé personne. Bien entendu, lorsque l'on passe d'un régime dénaturé avec des céréales blanches, du sucre raffiné, etc., à un régime frugivore, le corps manque tellement de nutriments essentiels qu'il se jette dessus, et un sentiment trompeur de santé se fait jour, et donne ainsi le sentiment d'un bien-être retrouvé, et même parfois d'une très bonne santé. Mais au bout de quelques années, voir quelques mois pour certains, la santé se dégrade peu à peu, l'organisme est saturé d'acides et de sucre, en proie à l'inflammation et provoque des éliminations à répétition. Il est normal d'éliminer lorsque l'on commence un régime plus sain qu'un autre, mais cela s'arrête naturellement au bout de quelques semaines la plupart du temps (en fonction de l'état du corps). Il y a l'élimination naturelle, qui est normale (tout le monde la connaît !) et l'élimination physiologique qui est d'un autre ordre si elle est répétitive.

 

Encore une fois, sans vouloir froisser personne, je trouve la position de certains frugivores parfois sectaires et émotionnellement réactifs, dès que l'on remet en cause leur façon de penser. Ce qui est normal, car ne manger que des fruits, c'est provoquer en soi au bout d'un moment, par cette alimentation très yin une réactivité émotionnelle forte à la moindre contrariété, et cela n'est qu'un tout petit travers d'une liste qui s'allonge en fonction du temps (voir les principes macrobiotiques pour ceux et celles qui sont intéressés).

 

Maintenant, il est vrai que certaines physiologies se contentent d'un régime de ce genre pendant de nombreuses années sans problèmes. Cela me rappelle ma grand-mère qui mangeait absolument n'importe quoi, et pourtant avait une peau de bébé et une santé incroyable ! Mais l'on ne peut se baser sur ces exceptions, et ce qui compte à mon humble avis, ce sont les faits. Et ma foi, pour ces 20 dernières années, je pourrais en raconter des faits tout à fait précis et détaillés, sur les ravages du sucre par exemple.

 

En résumé, je pense que le régime frugivore est dangereux pour la santé, malgré des bienfaits passagers (lorsque l'on sort d'une alimentation profondément dénaturée), et je ne peux le conseiller favorablement.

 

 

 

 

L'alimentation crudivore

 

Si le régime crudivore incorpore des légumes et globalement une alimentation bien plus variée que le régime frugivore, elle me paraît plus équilibrée que ce dernier. Maintenant, si je puis me permettre, tout comme le régime frugivore, plus un aliment est cru, plus il impose un travail de digestion et d'assimilation importante par l'organisme, même bien mâché.

 

D'autre part, il est également prouvé aujourd'hui, que même si l'on perd un peu de vitamine par la cuisson, cette dernière dégage des composants intéressants pour la santé que le cru n'offre pas (faire des recherches sur internet).

 

Je ne pense pas que ce régime soit approprié sur le long terme. Manger un peu de cru est tout à fait profitable, mais ne manger que du cru me semble déséquilibrant pour l'organisme sur le moyen et long terme.

 

Pour faire une peu d'histoire (source : science-et-vie.com), La "raw food diet" ("régime à base de nourriture crue"), remonte à plus d’un siècle et demi. Aux États-Unis, Sylvester Graham, puis, en Suisse Maximilien Bircher-Benner - l’inventeur du müesli - mettent au point des régimes sans cuisson. Dans les années 1970-1980, la "raw food" refait son apparition aux États-Unis, remise au goût du jour par les adeptes d’une nourriture plus saine et plus proche de nos origines. Leurs arguments ? D’abord, le fait que la cuisson détruit les vitamines des fruits et légumes.

 

Mais si certaines vitamines sont effectivement thermolabiles, la plupart sont hydrosolubles. Lorsqu’on cuit un aliment dans l’eau bouillante, ses vitamines sont éliminées dans l’eau de cuisson. Mais la cuisson à la vapeur en préserve une grande partie.

 

Pour les adeptes de la "raw food", la cuisson, même à la vapeur, détruirait également les enzymes des aliments, qui leur permettraient de s’auto-digérer, facilitant ainsi la tâche de notre propre organisme. Mais notre organisme possède les enzymes nécessaires à la digestion et, de ce fait, rien ne s’oppose à ce que l’on mange les aliments cuits !... qui sont, encore une fois, bien plus digestes !

 

Il faut également savoir que manger cru n’est pas non plus sans risque. D’abord, parce qu’il conduit à éliminer certains aliments qui ne peuvent être mangés que cuits, comme les céréales complètes par exemple qui sont remarquablement bénéfiques. Un régime cru exclusif conduit forcément à un déséquilibre nutritionnel. Ensuite parce que, comme le rappelle Jean Dupouy-Camet, professeur de parasitologie à l’hôpital Cochin de Paris, la cuisson constitue la meilleure prophylaxie contre les virus, bactéries et parasites que peuvent contenir les aliments.

 

Donc, un peu de cru, oui, et même si je pense que ce régime est plus équilibré que le fugivorisme, je ne peux le conseiller favorablement sur le moyen et long terme.

 

 

 

 

L'alimentation macrobiotique

 

Voici un extrait des écrits de Georges Ohsawa, tiré de son livre "Le Zen Macrobiotique" :

 

La macrobiotique n'est pas une médecine empirique d'origine populaire, ni une médecine mystique ou soi­disant scientifique et palliative, mais l'application, à la vie journalière, des principes de la philosophie orientale.

 

Elle est la mise en pratique d'une conception dialectique de l'univers, vieille de 5.000 ans et qui montre la voie du bonheur par la santé. Cette voie est ouverte à tous, riches ou pauvres, savants ou ignorants, elle est simple et tous ceux qui veulent sincèrement se libérer de leurs difficultés physiologiques ou mentales peuvent la suivre dans leur vie quotidienne. Des millions d'hommes en Extrême-Orient ont mené une existence heureuse et libre, ont bénéficié de la paix et de la culture pendant des milliers d'années, grâce à l'enseignement macrobiotique de Lao-Tseu, de Song­Tseu, de Confucius, de Bouddha, de Mahavira, de Nagarjuna, etc., et, longtemps avant eux, des sages qui ont élaboré la science médicale de l'Inde.

 

A l'heure actuelle, ces enseignements ont vieilli, car tout ce qui a un début a également une fin.

 

Ils se sont alourdis de superstitions, de mysticisme et de routine professionnelle; c'est pourquoi nous vous en offrons une interprétation nouvelle. Vous êtes-vous demandé pourquoi en Occident il y a tant de grands hôpitaux et de sanatoria, tant de drogues et de médicaments, tant de maladies physiques et mentales ? Pourquoi y a-t-il tant de prisons, tant de policiers et tant d'armées ?

 

La réponse est simple: nous avons tous des maladies physiologiques et mentales dont les causes nous sont cachées par notre éducation. Celle-ci ne développe pas nos moyens d'être libres et heureux, mais au contraire, elle fait de nous des techniciens, c'est-à-dire des esclaves irrationnels, cruels, simplistes et pleins d'avidité.

 

Le bonheur et le malheur, la maladie et la santé, la liberté et I'esclavage ne dépendent que de notre attitude dans la vie et dans nos activités. Celles-ci sont dictées en dernier ressort par notre compréhension de la constitution du monde et de l'univers, mais il n'existe pas d'école ni d'université où nous puissions apprendre à penser correctement. Les mots "Liberté, Egalité et Fraternité" s'affichent partout en France, mais leur application est moins commune.

 

La vie est infiniment merveilleuse. Tous les êtres (sauf une seule exception, l'homme) : oiseaux, insectes, poissons, microbes, et même parasites, tous vivent heureux dans la nature, libres d'obligations envers eux-mêmes ou envers les autres. Nous avons vécu deux ans dans la jungle indoue et un dans l'africaine, jamais je n'y ai vu un seul singe, crocodile, serpent, insecte ou éléphant qui fut malheureux, malade ou obligé de travailler pour les autres. Tous les peuples primitifs qui vivaient parmi eux étaient également heureux avant d'être asservis par leurs "colonisateurs", armés de fusils, d'alcool, de chocolat et de religion.

 

La seule règle de vie de ces primitifs était que celui qui ne s'amuse pas ne mange pas.

 

Je suis le seul, et peut-être le dernier révolté de couleur qui veuille vivre aussi heureux que ses ancêtres. Je voudrais rétablir le royaume où ceux qui ne s'amusent pas ne doivent pas manger, où chacun doit être heureux, sinon c'est sa faute, comme disait Epictète. Dans ce royaume, il n'y aurait ni employeur, ni employé, ni maître, ni école, ni hôpital, ni usine pharmaceutique, ni police, ni prison, ni guerre, ni ennemi, mais tous seraient amis intimes, frères et sœurs, parents et enfants, il n'y aurait pas de travail forcé, pas de crimes, pas de châtiments et tous seraient indépendants.

 

Je ne suis pourtant pas révolutionnaire, je n'ai pas l'intention de rétablir un empire mondial visible, je désirerais seulement inviter quelques personnes à vivre dans mon pays des merveilles où nous avons 365 joyeux Noëls par an, au lieu d'un seul. L'admission y est libre et gratuite, il suffit d'adopter le régime macrobiotique !

 

Georges Ohsawa

 

Mon avis :

 

La macrobiotique est ainsi une philosophie de vie, où l'absorption de chaque aliment et chaque attitude provoquent un écho dans l'Univers, dans notre esprit, et dans notre physiologie, dans le sens où tout est inter-relié. Si je provoque en moi la maladie par l'absorption d'une alimentation dénaturée, je participe également à rendre malade ce qui m'entoure (au sens figuré comme au sens propre). Et ma responsabilité ainsi engagée, je veille plutôt à respecter mon corps autant que possible, afin que mon esprit rayonne également de santé, et ainsi je profite à l'expansion de la Lumière. La Vie se réjouie lorsque nous sommes heureux, alors, évitons autant que possible de salir notre Temple. Qu'en pensez-vous chers amis ?

 

 

 

 

L'alimentation végétalienne

 

Le régime végétalien est le régime qui me paraît le plus éthique et le plus sain pour sa santé. Mais plutôt que de faire un long discours, je cède ma place pour cette explication à un médecin végétalien :

 

Médecin et végétalien, cela doit rassurer ceux qui craignent les carences ?

 

Oui cela rassure beaucoup les végétaliens, car l'hostilité ducorps médical français (je dis français car c'est très différent en Angleterre ou aux Etats-Unis) vis-à-vis du végétalisme est encore très important. Le végétarisme commence par contre à être assez bien accepté. Cette hostilité vis-à-vis du végétalisme vient probablement des ouvrages de diététique des années 1950 qui étaient très défavorables au végétalisme.


Cette position était probablement basée sur l'observation de quelques cas de végétaliens non avertis qui n'avaient pas respecté certaines règles de base (notamment sur la vitamine B12).
 
Pourtant, une alimentation végétalienne bien menée (notamment supplémentée en vitamine B12) ne donne absolument aucune carence. Les dernières recherches scientifiques, faites par des médecins qui ne sont pas eux-mêmes végétaliens d'ailleurs, sont très claires là-dessus.


Mais comme dans tous les domaines, les forces d'inertie sont énormes, et ces informations scientifiques ne sont pas encore passées dans l'esprit du corps médical français. De plus, les végétaliens étant très peu nombreux, rares sont les médecins à s'y intéresser, et donc à se documenter sur la question ; si le cas se présente, ils préfèrent déconseiller un régime qu'ils ne connaissent pas, "par précaution", ce qu'on peut comprendre. La médecine est tellement vaste, qu'on ne peut pas reprocher à un médecin de ne pas tout savoir.

Les grandes revues médicales internationales, généralement en anglais, qui font un louable effort de rigueur scientifique, sont très favorables au végétalisme :

 

> Moins de maladies cardio-vasculaires, notamment moins d'angine de poitrine et d'infarctus du myocarde. Ceci est expliqué en partie par la faible (pour les végétariens) ou l'absence (chez les végétaliens) de consommation en graisses animales saturées et en cholestérol, ce qui est nocif pour les artères.

 

> Moins de cancers, probablement en partie par le biais des anti-oxydants qui sont contenus en grande quantité dans les fruits et légumes. L'effet protecteur des anti-oxydants sur le cancer a d'ailleurs été très clairement démontré par l'étude SU.VI.MAX qui vient de s'achever en France. Cette étude a duré 8 ans et a concerné environ 10000 personnes.
 
Or, lorsqu'on sait que les cancers et les maladies cardio-vasculaires constituent la majeure partie des décès en Occident, ça donne envie de devenir végétarien, ou mieux, végétalien.
 
Je vous invite à consulter la position officielle de l'Association Américaine de Diététique qui fait la synthèse d'environ 250 articles et études dans le monde. Et en consultant l'un des moteurs de recherche médicaux le plus célèbre au monde
ici, vous pourrez vérifier par vous même que la très grande majorité des scientifiques qui ont étudié la question sont favorables au végétalisme.
 
Quelles sont leurs principales inquiétudes et les réponses à y apporter ?
 
Comme tout régime, omnivore ou végétarien/lien, il y a un certain nombre de règles de base à respecter :
 
> Faire trois repas par jour.
(Note de Chris Montclar : c'est à chacun de ressentir cela en fonction de ses besoins physiologiques.)

> Avoir une alimentation variée contenant des légumes, des céréales, des légumineuses, du pain, des noix, des graines, des fruits...
 

> L'alimentation doit permettre de garder un poids stable. Si l'on prend du poids ou si l'on en perd (en postulant qu'on était à son poids idéal au départ bien sûr), c'est qu'il y a une erreur alimentaire quelque part, qualitative et/ou quantitative. La surveillance du poids est un indicateur facile à mettre en oeuvre et qui peut rendre de grands services.

Si ces règles sont respectées, hormis le cas de la vitamine B12, n'ayez aucune crainte, vous n'aurez aucune carence. Au pire, si une erreur alimentaire est faite, elle peut être dépistée à temps dans la plupart des cas et corrigée sans donner de séquelles. Mais les erreurs alimentaires ne sont pas l'exclusivité des végétariens/liens, au contraire même, car les omnivores sont généralement moins bien calés en nutrition que leurs homologues végétariens/liens.
 
Vous trouverez tout ce dont le corps a besoin dans les aliments d'origine végétale : protéines (le préjugé populaire qui veut que l'on ne trouve des protéines que dans la viande est complètement erroné), glucides, lipides, minéraux, dont le calcium et le fer, vitamines en abondances (sauf la vitamine B12). En ce qui concerne la vitamine D, il n'y en a pas ou pratiquement pas dans les végétaux (et très peu dans les aliments d'origine animale d'ailleurs), mais l'être humain en fabrique facilement à partir de l'exposition au soleil, une exposition de 10 minutes par jour en laissant découverts mains, bras et visage étant suffisante. Ceux ayant la peau mate ou ne s'exposant jamais au soleil doivent envisager de se supplémenter en vitamine D2 (la vitamine D3 est d'origine animale). En conclusion, le régime végétarien ou mieux végétalien, sont d'excellents modes alimentaires, vous pouvez vous y mettre en toute quiétude. Ce sont des régimes sûrs.

 

Qu'est-ce qui vous a amené personnellement au végétalisme ?

J'ai d'abord été végétarien pendant 15 ans avant de passer au végétalisme. C'est la prise de conscience de la grande souffrance des animaux, dès mon adolescence, qui m'a fait prendre cette décision. J'avais vu mon grand-père maternel tuer des lapins (il utilisait une technique consistant à les saigner à la patte), ce qui m'avait fait plus que réfléchir sur la question de la souffrance animale et ses justifications.
 
En outre, je n'ai jamais été chasseur, mais j'ai pratiqué la pêche (poissons, crabes, crevettes). J'ai petit à petit réalisé qu'il s'agissait d'une pratique abominable. Poissons tirés hors de l'eau puis mourant à petit feu d'asphyxie dans un seau à l'eau trop chaude. Crabes ébouillantés vivants de retour à la maison. Crevettes agonisant lentement dans un autre seau. En fin de saison, j'avais d'ailleurs constaté que les crevettes avaient mis en place une stratégie de plus en plus élaborée pour éviter l'épuisette dans laquelle j'avais mis un appât (elles passaient par dessous l'épuisette). Ce qui me fait dire qu'elles ont un système nerveux peut-être moins rudimentaire qu'on ne le pense. Alors que dire des poissons, qui sont des vertébrés disposant d'un véritable cerveau et de tout le système nerveux nécessaire pour ressentir la souffrance. Le poisson est probablement l'un des animaux pour lequel la question de la souffrance traverse le moins l'esprit des gens, probablement parce qu'il ne crie pas. A mon avis, c'est une grave erreur, car du coup, ce sont probablement eux qui endurent les plus graves et les plus longues souffrances avant la mort, des souffrances dans le silence et l'indifférence générale.
 
Et finalement, qu'est-ce qui justifie autant de cruauté ? Des raisons tellement futiles qu'on peine à croire qu'elles puissent justifier la perpétuation de ces tortures.

Les choses ne se sont pas arrangées quand j'ai découvert dans la salle d'attente d'un vétérinaire (je m'y étais rendu pour accompagner ma cousine, car je n'ai pas d'animaux de compagnie moi-même), une revue qui s'appelait La voix des animaux. Des vétérinaires y expliquaient que les élevages intensifs étaient inhumains et que l'industrie de la viande engendrait des souffrances terribles. Ils concluaient en conseillant de manger le moins de viande possible. J'ai préféré ne plus manger de viande du tout !
 
C'est tout récemment que je suis passé au végétalisme, influencé dans le bon sens du terme par des amis végétaliens. Jusqu'à une période récente, j'avais la fausse idée que le végétalisme comportait des dangers pour la santé, le discours dans le milieu médical français étant : "végétarisme : Ok, végétalisme : danger". Inquiet pour la santé des amis végétaliens que je côtoyais, et sensible au fait que je participais à des souffrances importantes comme les élevages de poules pondeuses en batterie, j'ai fait les recherches nécessaires dans la littérature médicale internationale. J'ai constaté que ces craintes n'étaient pas fondées scientifiquement, comme nous l'avons vu longuement en début d'interview. Je suis donc passé en toute quiétude au végétalisme, sachant à la fois que c'était une évolution logique compte tenu de mes convictions, et que, cerise sur le gâteau, c'était favorable à ma santé.

 

Vous exercez du côté de Paris comme médecin généraliste, connaissez-vous des confrères végétaliens ailleurs en France ?

 
Effectivement, j'exerce en région parisienne en tant que médecin généraliste remplaçant. Ne me cherchez pas dans l'annuaire, car seuls les médecins installés y figurent, ce qui n'est pas mon cas. Je pense m'installer dans quelques années en banlieue parisienne.

Je connais d'autres médecins végétariens, ainsi que plusieurs étudiants en médecine. Par contre, je ne connais pas d'autres médecins végétaliens. Hormis une étudiante en médecine à Rouen, qui est une authentique végétalienne, et pour laquelle j'ai beaucoup d'estime sur le plan professionnel : elle a un esprit scientifique et connaît bien l'épidémiologie. Elle sera une grande doctoresse végétalienne, j'en suis persuadé.

 

N'est-ce pas trop dur de défendre cette position dans le milieu médical ?

La réponse est clairement non, ce n'est pas si difficile. Les preuves scientifiques sont là, et un médecin un peu honnête ne peut plus soutenir que le végétalisme bien mené est dangereux, en tout cas s'il a pris la peine de se documenter un peu dans la littérature médicale récente.

Il ne resterait que les trois possibilités suivantes pour expliquer de telles réticences :
 
> La mauvaise foi. Il est évident que ces découvertes scientifiques remettent en cause beaucoup d'aspects de notre société, et certains ne le supportent pas, et trouveront toujours les arguments les plus fantaisistes et les plus fallacieux pour discréditer ce mode alimentaire. Comme tout être humain, les médecins ont une idéologie.
 
Et cette idéologie a parfois tendance à les éloigner des réalités médicales. J'essaye moi-même de ne pas tomber dans ce piège, et de bien séparer les aspects diététiques et les aspects bioéthiques du végétalisme.

> La méconnaissance de l'épidémiologie et des problèmes d'évaluation médicale. L'absence d'esprit scientifique si vous préférez. Au cours de ma courte carrière (j'ai commencé la médecine à 17 ans et j'en ai 30 actuellement), j'ai pu discuter avec des centaines de médecins. J'ai constaté avec effroi chez un grand nombre une ignorance coupable d'une discipline pourtant basique qu'est l'épidémiologie, à savoir les problèmes d'évaluation médicale, les études randomisées, les niveaux de preuves, la notion de différence statistiquement significative... Certains continuent à imaginer naïvement (et à le dire sans rire) que l'expérience personnelle de leurs quelques patients a plus de valeur que les grandes études épidémiologiques internationales ! Là, il y a un vrai problème. Heureusement, il y a de très bons médecins qui connaissent bien ces notions, et j'en connais, mais le niveau général me paraît encore largement insuffisant.
 

> Ce qui est dans la continuité de la critique précédente, la consultation de vieux ouvrages de diététique des années 1950, maintenant complètement dépassés ou, plus pervers, la consultation d'ouvrages plus récents qui se sont contentés de répéter les informations de ces vieux ouvrages. Les auteurs de ces livres n'ont malheureusement pas pris la peine de prendre en compte les nouvelles données médicales accumulées depuis les années 1980.

 

Etes-vous plutôt optimiste ou pessimiste pour l'avenir du monde ?

 

Je suis très inquiet. L'obsession du court terme, et soncorollaire, l'absence de vision à long terme, minent nos sociétés. Chacun ne voit pas plus loin que le bout de son nez et défend égoïstement son propre intérêt, n'hésitant pas à sacrifier l'intérêt général, voire même son propre intérêt à long terme. Ceci est vrai à la fois à l'échelon individuel, et à l'échelon des gouvernements (ces derniers souvent eux-mêmes freinés il est vrai dans l'application de réformes pourtant nécessaires par une population ultra conservatrice). Je fais allusion par exemple aux marins pêcheurs, qui ont refusé obstinément la diminution des quotas et l'augmentation de la taille des mailles des filets, alors que continuer à un tel niveau de pêche signifie la disparition de leur activité économique à long terme, ce qui est pourtant contre leur propre intérêt. C'est dire l'inconséquence et l'irresponsabilité de ces gens là. On pourrait multiplier les exemples.

Le plus criant concernant sans doute les problèmes liés à l'environnement, où on a l'impression d'assister à un véritable suicide collectif, sans que personne, ni au niveau individuel, ni au niveau gouvernemental, ne prenne les mesures radicales qui s'imposent. On reporte le problème à plus tard, et à d'autres personnes sans doute !
 
J'espère me tromper mais, sans imaginer une disparition pure et simple de l'espèce humaine, il est raisonnable de penser qu'avant la fin de ce siècle (bien avant peut-être même), l'humanité va traverser une crise majeure, causée par :

> La surpopulation mondiale galopante.

 

> L’épuisement des ressources naturelles.

 

> La pollution majeure de tous les écosystèmes.
 

> Les modifications météorologiques défavorables avec fonte des glaces, augmentation du niveau de la mer et diminution de superficie des terres habitables.

 

> Les conflits armés résultant des tensions extrêmes créées entre nations par le manque général de ressources et de terres habitables.
 
Ceci devrait engendrer des souffrances incommensurables pour l'humanité. Peut-être même que le végétalisme deviendra la norme, non pas par convictions éthiques, mais tout simplement pour pouvoir nourrir le plus de monde possible avec le peu de ressources disponibles.

Ceux qui viennent au monde actuellement risquent de souffrir beaucoup dans le futur... Redresser la barre est une urgence. J'espère qu'il est encore temps.

 

Quelle serait votre définition du mot "interdit" ?
 
Ce qui est interdit dans nos sociétés, c'est de dire la vérité.
 
L'homme est l'espèce animale la plus cruelle, et de loin, qui n'ait jamais existé sur terre. Nous croire "civilisés" est un mensonge grossier qui ne résiste pas à une analyse objective de la situation.

L'industrie de la viande est une machine infernale, qui torture les animaux à grande échelle, une machine diabolique à fabriquer le malheur, la souffrance dans une proportion si incommensurable (quand on parle d'animaux sacrifiés, il faut parler en milliards), qu'elle ravale l'homme au rang de sombre brute.

Et je ne parle pas de la vivisection...
 
Continuer à manger de la viande, c'est se rendre complice (pour ne pas dire être le commanditaire) de ces crimes abominables. Manger de la viande est totalement inutile diététiquement à l'être humain, pour ne pas dire nuisible.
 
C’est injustifiable, comme était tout aussi injustifiable l'esclavage des noirs et l'oppression des femmes.
 
L'industrie de la viande est une nuisance pour l'environnement, pour la santé, et pour les animaux. Elle contribue à la pollution des nappes phréatiques, au gaspillage des ressources, à la déforestation. Il faut 7 grammes de protéines végétales pour produire un gramme de protéines animales. Autant les manger directement !

 

Mon avis :

 

Devenir végétalien pour un végétarien peut-être difficile, en raison, par exemple, du goût du fromage... mais principalement l'Amour et le respect du bien-être des animaux peut peser suffisamment dans la balance pour franchir le cap. Mettre un terme définitif à l'exploitation des animaux est un acte d'Amour envers ces derniers, mais également un geste santé pour soi-même et pour la planète !

 

 

 

 

L'alimentation macrobiotique végétalienne

 

L'alimentation macrobiotique végétalienne est composée uniquement de végétaux sélectionnés, dont la liste principale est ici (sans le fromage et les produits trop yin ou dénaturés), et basée sur la philosophie macrobiotique.

 

C'est à mon sens l'une des meilleures façons de se nourrir, et cela d'un point de vue éthique, physiologique et spirituel, mais à aborder avec un grand sérieux et compétence, afin d'éviter toutes carences, ce qui n'est pas un problème si l'on suit bien toutes les recommandations.

 

Il est intéressant de faire, pour ceux qui souhaitent se rassurer, un bilan sanguin au bout d'une année de macrobiotique pour voir, et éventuellement compléter, des carences qui seraient signalées, ce qui ne doit pas arriver si tout est bien respecté.

 

Voir l'alimentation macrobiotique.

 

 

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