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Que de publicités séduisantes s'affichent sur nos téléviseurs, vantant tel ou tel produit, de nous rendre plus heureux(ses), plus attirant(e)s, plus "classe", etc. Jouant en permanence sur l'ego de chacun et son besoin d'exister différemment des autres, les industriels de ce secteur très rentable attirent dans leurs filets un grand nombre de personnes. Mais derrière cette farandole d'illusoire bonheur, que se cache t-il réellement ?

 

 

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Le parfum - Hautement toxique !

La coloration des cheveux

Les déodorants

 

Les désodorisants d'intérieur

Les problèmes liés aux vêtements

La face cachée des protections intimes

 

Le parfum - Hautement toxique !

 

Parfum : hautement toxique ! (everybodygreen.ch)

 

Le parfum a perdu son essence. Jadis considérés comme des attributs de raffinement suprême et composés d'extraits purs et hautement naturels, les parfums ont été remplacés depuis des décennies par des substances hautement chimiques que l'industrie habille d'un marketing hautement raffiné. La supercherie est si glamour que les consommatrices peinent à croire aux alertes des associations de consommateurs et aux rapports des scientifiques avisés !

 

A Noël, plus que toute autre période de l'année, la télévision initie le grand bal des publicités de parfums haut de gamme. Univers luxueux, idylle romantique, féminité sensuelle et sexuelle, innocence et glamour virevoltent dans cet univers féerique qu'est la parfumerie.

 

Ces présents résonnent comme autant d'objets de convoitise offrant une part de rêve qui feint d'échapper à la réalité. La vente des parfums explose dans le monde entier durant la période de Noël. Comme à ses origines, le parfum est aujourd'hui toujours considéré comme l'une des offrandes les plus raffinées qui, au-delà d'une signature olfactive, offre à la personne qui le reçoit une reconnaissance identitaire valorisante. Le parfum est un élixir merveilleux qui redimensionne la personnalité et l'aura de celui qui le porte en augmentant ses champs de communication subtile. Cependant, loin des odeurs de sainteté, le sujet se pare aussi d'une toute autre réalité.

 

C'est quoi une substance chimique ?

 

Les substances chimiques de synthèse sont fabriquées par l'homme. Souvent, mais pas exclusivement, à base de sous-produits pétroliers (on parle alors de substance pétrochimique). Soit elles reproduisent les phénomènes chimiques naturels à une échelle industrielle, soit elles sont créées à partir de nouvelles molécules inventées par l'homme, inexistantes dans la nature. Les premières peuvent créer une pollution plutôt quantitative (car les cycles naturels ne parviennent pas à en absorber autant) et les secondes se caractérisent souvent par l'absence même de mécanisme naturel de dégradation. Leur faible biodégradabilité, leur persistance et capacité à s'accumuler dans les tissus vivants (humains, animaux, végétaux) créent un phénomène de bio-accumulation. Cette bio-accumulation induit dans les tissus des dysfonctionnements lents mais majeurs.

 

Cancer, obésité et baisse de la fertilité :

 

Durant ces 10 dernières années, de nombreuses études scientifiques ont été menées sur le sujet. Les phtalates, muscs synthétiques et éthoxylates d'alkylphénol, pour ne citer qu'eux en matière de parfum (car il y en a des centaines d'autres !), présentent un double risque potentiel pour la santé et pour l'environnement par leur caractère persistant et bio-accumulable. Cependant, malgré la connaissance que nous en avons, leur utilisation massive (plusieurs tonnes par ans) fait encore légion. Aussi, de nombreuses études de par le monde ont prouvé que les phtalates pénètrent rapidement la peau et se dispersent dans le corps après chaque utilisation. Une fois introduite dans le corps, cette substance chimique est rapidement transformée en une molécule suspectée d'endommager l'ADN des spermatozoïdes et limiter les capacités pulmonaires de l'homme.

 

Les phtalates sont utilisés en parfumerie comme agent fixateur. C'est grâce à eux que les parfums laissent un sillage de plusieurs heures, « qu'il tient » comme on dit ! Il est également utilisé comme dénaturant de l'alcool qui est l'excipient (le support physique) des parfums. D'un point de vue législatif et fiscal, cela permet de faire le distinguo avec l'alcool en tant que boisson.

 

L'unité « Études de la reproduction chez l'homme et le mammifère » rattachée à l'Institut de recherche sur la santé, l'environnement et le travail (Irset) de Rennes dirigé par Bernard Jégou, a présenté les résultats de son étude sur les phtalates ; cette étude démontre que ces derniers entraînent une baisse du niveau de la testostérone pouvant aller jusqu'à 30 %, confirmant ainsi leur incidence dans la baisse de la fertilité chez l'homme. Ces composés chimiques sont généreusement employés dans les parfums.

 

Plus précautionneux, le Pr. Jean-Pierre Bourguignon, chef de service associé au service de pédiatrie du CHU de Liège en Belgique, explique que « les perturbateurs endocriniens sont des substances qui peuvent entraîner des problèmes de santé à court et à long terme du fait de leur interaction avec les hormones. La démonstration de leurs effets possibles sur la santé (malformations génitales, baisse de fertilité, cancer, obésité...) est complexe, notamment du fait de la diversité des substances auxquelles nous sommes exposés. Dans l'attente de réponses formelles, le principe de précaution doit prévaloir et s'appliquer, en premier lieu, aux femmes enceintes et aux nourrissons, car les périodes fœtales et postnatales sont les plus critiques.»

 

Bien que de nombreux résultats d'études scientifiques proviennent de France, de Belgique ou d'ailleurs, les conclusions concernent également la Suisse. Les produits qui comportent les substances visées étant massivement distribués à l'échelle internationale.

 

Du laboratoire à la parfumerie :

 

Les parfumeurs sont les premiers exposés. Leur laboratoire fourmille de flacons portant une tête de mort qui indique un produit « toxique » ou « très toxique ». Ainsi, la croix noire sur fond orange signale un produit «nocif». Gants de préparation, masque sur la bouche, chaque substance est précautionneusement manipulée. Des règles de conduite stricte interdisent la moindre goutte dans un évier et les flacons une fois vides doivent être collectés par un réseau de ramassage spécialisé dans le recyclage de matière toxique. La réglementation à ce sujet ne permet aucun écart aux fabricants. Ensuite, les parfums sont acheminés via les réseaux de distribution jusqu'aux boutiques où les consommatrices en font l'acquisition pour s'asperger généreusement la peau, les cheveux et les vêtements ! La glande hormonale la plus exposée à la pratique du parfumage est la thyroïde qui se trouve dans la gorge, au centre de fameux triangle olfactif, entre la pointe du nez et les deux épaules. Dans les bras de papa et maman, les bébés sont aussi indirectement exposés aux substances : leur nez, à hauteur de cou des adultes, lui permet de profiter pleinement des fragrances synthétiques et de l'ensemble de leurs mal faits.

 

Ce que dit Greenpeace :

 

100 000 substances chimiques sont commercialisées en Europe. Or pour 99% d'entre elles, nous n'avons aucune idée de leurs effets sur la santé et l'environnement. L'ignorance et l'irresponsabilité ont dominé ces cinquante dernières années. Résultat : on retrouve aujourd'hui des substances chimiques industrielles dans l'écosystème le plus reculé... jusqu'au corps humain, si bien qu'aujourd'hui les enfants naissent pollués de plusieurs dizaines de substances chimiques dans le sang ! Cette pollution invisible participe à la croissance de nombreuses maladies chroniques telles que certains cancers ou les troubles de la reproduction, 30 ou 40 ans plus tard.

 

Après plusieurs années de bras de fer avec le lobby de l'industrie chimique, la réforme Reach, un nouveau cadre européen pour la commercialisation des produits et substances chimiques, est entré en vigueur le 1er juin 2006. Environ 30 000 substances chimiques doivent être évaluées dans les quinze prochaines années. La réglementation Reach est pleine de lacunes, mais elle ouvre néanmoins une nouvelle ère de précaution dans la gestion des produits chimiques. Greenpeace est convaincue que les fabricants ne développeront des efforts significatifs d'écoconception que lorsqu'ils endosseront individuellement la responsabilité financière des impacts sanitaires et environnementaux des produits de leurs propres marques. La « responsabilité individuelle du producteur » doit, à l'instar de Reach et de la substitution, devenir la norme internationale.

 

Le conseil le plus avisé est de bien réfléchir avant d'offrir un parfum chimique à une personne que vous chérissez. Pour vos proches ou pour vous-même le principe de précaution incite à se tourner vers des gammes de parfums biologiques et surtout labélisées, dans lesquelles eaux de toilettes ou de parfums ne comportent pas (par interdiction du cahier des charges) les substances mentionnées plus haut.

 

Les odeurs sont moins cinglantes en bio qu'en chimie, c'est certain, mais peu à peu le nez se réhabitue à des tonalités naturelles. Les odeurs de propre qu'offrent les muscs synthétiques n'existent pas en bio et pour cause ! Car la persistance du sillage est plus courte dans le bio qui utilise uniquement des fixateurs naturels.

 

 

 

 

La coloration des cheveux

 

Colorations : un vrai poison ! (soignez-vous.com)

 

Quelle que soit l'option choisie (coloration, coloration permanente, ton sur ton, teinture, mèches, balayage, etc.), la couleur est une opération extrêmement traumatisante pour le cheveu. Car enfin, pour transformer des cheveux bruns en rose bonbon ou en bleu électrique ou tout simplement en blond cendré, il faut indubitablement une bonne dose de produits chimiques ! Trop peu de femmes et d'hommes (4 %), acceptent d'entendre cette vérité-là. Le danger n'est pas moins grand lorsqu'il s'agit juste de couvrir quelques cheveux blancs.

 

Les « classiques », les colorations d'oxydation des grandes marques (L'Oréal, Garnier, Redken, Schwarzkopf...), sont toutes constituées de substances chimiques dont plusieurs études ont récemment dévoilé les effets nocifs pour la santé.

 

Des couleurs explosives !

 

La coloration chimique agit par une réaction qui se déroule à l'intérieur même de la fibre capillaire, où elle modifie chimiquement la pigmentation des cheveux. La fibre capillaire se trouve ainsi déstructurée, la résistance du cheveu diminue (jusqu'à 50 %), celui-ci perd son élasticité et sa brillance. Le phénomène est connu depuis longtemps et différentes études, commencées il y a une trentaine d'années et dans différents pays, ont abouti à l'interdiction des ingrédients formellement reconnus comme dangereux. Ce coup de semonce n'a cependant pas amené les grandes marques à plus de sagesse, mais plutôt à orienter leurs arguments marketing différemment. Les colorations sont maintenant censées être sans ammoniaque, naturelles, aux extraits végétaux, à la cire d'abeille et aux protéines de blé... mais il peut y avoir autant d'extraits naturels que l'on veut, où est la différence lorsque ceux-ci cohabitent avec des ingrédients nocifs ?

 

Les teintures d'oxydation « douces » n'existent pas :

 

Pouvoir changer de couleur de cheveu sans risque est pure illusion. Une coloration d'oxydation ne peut pas être douce et dans le dernier dossier consacré au sujet par le magazine 60 millions de consommateurs, l'examen approfondi de 14 teintures capillaires, « fait apparaître des éléments particulièrement préoccupants dans certains cocktails capillaires. » Toutes les teintures chimiques que l'on trouve aujourd'hui sur le marché contiennent au moins un ingrédient soit irritant, soit sensibilisant, soit mutagène ou cancérogène ! Mais pourquoi utiliser de tels ingrédients s'ils sont dangereux ? « Parce qu'ils sont autorisés par la réglementation », répond le responsable du développement d'un grand nom de la coloration... Sans commentaire.

 

Et les colorations vendues en boutiques bio ?

 

Face aux colorations chimiques, il y a les végétales. La plus connue, le henné, dont la couleur gaine le cheveu. Si la durée de la coloration est longue, d'une heure pour les tons clairs, douze heures pour les tons foncés, la couverture des cheveux gris est satisfaisante : 80 % du résultat d'une teinture chimique. Mais attention, tous les hennés ne se ressemblent pas. Certains contiennent des colorants de synthèse ou encore des sels de métaux qui aident à améliorer la fixation de la couleur. Et si l'on utilise, sur ce mélange, un peroxyde (pour ouvrir les écailles), la réaction chimique provoquée peut brûler les cheveux. «Le henné noir et le henné à temps de pose réduit n'existent pas, explique Jean-Marc Réty, ce sont des hennés trafiqués.»

 

Mis à part le henné simple, rares sont les colorations végétales qui ne contiennent que des produits naturels. La seule exception actuellement disponible dans la quasi-totalité des magasins est la marque Logona qui utilise du henné bio d'Égypte, de la betterave ou de la camomille, des feuilles d'indigo, de la racine de rhubarbe et des extraits d'algues pour homogénéiser le mélange.

 

On peut aussi se procurer sur Internet une gamme totalement végétale créée par Terre de Couleur avec cinq couleurs et un temps de pause réduit à une heure… Cette même marque propose toute une gamme de masques capillaires à base d'argiles, de sels de schussler et d'huiles essentielles afin de détoxiner les cheveux et le cuir chevelus lorsque vous avez pratiqué pendant plusieurs années une coloration chimique. Ce traitement est essentiel, à la fois pour votre santé, mais aussi pour faciliter la fixation de la couleur végétale sur des cheveux redevenus sains.

 

Et les autres colorations ?

 

Leur contenu est le même à quelques ingrédients près. Beliflor ne cache pas que ses colorations pour cheveux contiennent 0,5 % de résorcine et de paraphénylène-diamine. Mais les pigments sont naturels et obtenus par distillat de plantes. Chaque coloration est enrichie à l'aloe vera, au beurre de karité, à l'huile de jojoba. Color & Soin du laboratoire Les 3 Chênes (teinture aux extraits végétaux), est à fuir, il contient trop d'ingrédients dangereux.

 

Si la pose d'une coloration chimique se fait à une vitesse éclair, celle d'une coloration végétale se fait entre quinze minutes et une journée ou une nuit, tout dépend du résultat souhaité et de l'état des cheveux. Autre contrainte, imparable en coloration végétale, votre cheveu doit être en bonne santé. Vous avez eu de nombreuses colorations chimiques ? Soyez patiente, attendez qu'il n'y en ait plus de trace, faites couper vos cheveux et profitez-en pour les détoxiner pendant trois à neuf semaines au moins (masque aux huiles essentielles, shampooing, eau de soin). Vous aurez alors un cheveu en pleine forme et vous éviterez de vous retrouver avec des cheveux blancs colorés en violet, bleu, vert, rouge, jaune... la coloration végétale enchaînée sur une coloration d'oxydation ou sur un henné trafiqué pouvant réserver bien des surprises !

 

Si vous vous demandez pourquoi on trouve dans des magasins naturels, non loin de produits biologiques, des colorations végétales qui ne sont que des petites sœurs des colorations d'oxydation, vous aurez posé la bonne question ! Certains magasins, comme Biocoop (on y trouve encore Beliflor), Le Serpent vert et d'autres, ceux qui ont une vraie éthique du naturel, du bio, les ont supprimées de leurs rayons et c'est tant mieux. Restent les autres. À vous, consommatrices, consommateurs, de prendre le relais !

 

Étiquettes, danger !

 

Résorcinol : utilisé dans les trois quarts des colorations chimiques, il est allergène. Il peut pénétrer dans la peau, endommager les reins et le foie. Les tests cliniques ont démontré qu'il modifie les globules sanguins et les chromosomes.

 

Ammonium Lauryl Sulfate : tensioactif.

 

p-phénylènediamine (PPD) : très allergisant, suspecté de cancérogénicité.

 

le p-aminophénol : mutagène de classe 3 (possibilité d'effets irréversibles).

 

le o-aminophénol : mutagène de classe 3 (possibilité d'effets irréversibles).

 

la m-phénylène diamine : mutagène de classe 3 (possibilité d'effets irréversibles). Elle endommage l'embryon chez le rat et a un effet mutagène sur les bactéries.

 

Butoxyéthanol (un éther de glycol) : effet génotoxique avéré, activité cancérigène.

 

PEG (polyéthylène glycol) : employés comme émulsifiants, solvants ou pour donner une brillance nacrée.

 

Sont obtenus à partir de gaz toxiques :

 

Toluène-2,5-diamine : très allergisant.

 

Toluène-2,5-diamine sulfate : très allergisant.

 

 

 

 

Les déodorants

 

Les déodorants avec de l'alcool et de l'aluminium :

(danger-sante.org)

 

Les déodorants permettent de réduire les odeurs liées à la sueur et à la transpiration. Un déodorant est souvent présenté sous forme de spray, de stick ou bille.

 

Les dangers des déodorants à l'aluminium :

 

Il faut savoir que certains classent l'aluminium depuis de très nombreuses années comme un composant neurotoxique qui est lié à plusieurs maladies osseuses, hématologiques, cardiaques, etc. L'aluminium et le sel d'aluminium sont également soupçonnés d'être des causes du déclenchement de la maladie d'Alzheimer. Les conséquences des déodorants avec de l'aluminium sur la santé à travers leur utilisation, sur l'apparition de certaines maladies sont difficiles à prouver.

 

Certaines personnes affirment que les doses journalières recommandées fixées par l'Europe sont 100 fois trop élevées. Une chose à retenir, c'est que l'aluminium est toxique, il est d'ailleurs interdit dans notre alimentation.

 

Les risques et les effets de la présence d'aluminium dans votre déodorant :

 

Il y a un risque de réaction inflammatoires des glandes sudoripares, celles-ci pouvant finir par être endommagées si l'utilisation du déodorant est trop fréquente. Ainsi, les cosmétiques qui contiennent de l'aluminium, quand ils sont associés au rasage des aisselles, peuvent être dangereux à long terme pour une femme, en augmentant le risque de cancer du sein.

 

Comme souvent le doute est présent, difficile de faire confiance les yeux fermés, les études "scientifiques" sur le sujet sont souvent réalisées par les gros groupes industriels qui les fabriquent.

 

Les dangers des déodorants avec du triclosan pour votre santé ?

 

Le triclosan est un agent antifongique et anti bactérien, on le trouve dans des savons, dans des déodorants, des produits contre la transpiration, et beaucoup d'autres produits. Cette substance est un produit chloré donc un très bon bactéricide, elle est néanmoins nocive pour le fonctionnement du foie.

 

Les avis de différents docteurs :

 

> En 2005, le docteur Philippa Darbre au Royaume-Uni pointe du doigt l'aluminium contenu dans nos anti-transpirants qu'elle soupçonne de favoriser les cancers du sein. Elle a montré que le chlorhydrate d'aluminium contenu dans les déodorants pourrait interférer avec les récepteurs aux estrogènes de certaines cellules cancéreuses. Comme les estrogènes seraient impliqués dans le développement et la progression des cancers du sein, toute molécule de l'environnement qui possède une activité estrogénique et qui peut pénétrer dans le sein peut théoriquement influencer le risque de cancer de sein chez les femmes.

 

> Le docteur Kris McGrath de la Northwestern University de Chicago a étudié les habitudes cosmétiques de 437 femmes souffrant d'un cancer du sein : utilisez-vous un antitranspirant au moins deux fois par semaine ? Vous rasez-vous les aisselles au moins trois fois par semaine ? Le verdict : celles qui ont répondu par l'affirmative à ces deux questions ont été frappées par un cancer du sein en moyenne quinze ans avant leurs congénères !

 

> "Le rasage facilite probablement l'absorption de l'aluminium car il fragiliserait la barrière cutanée" affirme Kris McGrath.

 

Les composants dangereux présents dans les déodorants :

 

Aluminium chloryde.

Aluminium chlorydrate.

Aluminium chlorydrex.

Aluminium chlorydrex PG, un agent actif antitranspirant.

Aluminium sesquichlorydrate.

Aluminium zirconium trichlorhydrex GLY.

(…) Liste non exhaustive.

 

Conseils contre les risques des déodorants avec alcool / aluminium / triclosan :

 

> Utiliser des déodorants sans alcool, sans aluminium chlorohydarte.

> Opter pour des déodorants biologiques.

> Servez vous d'un déodorant corporel en pierre d'alun, avec 100% de potassium alum.

 

Et oubliez les déodorants industriels !

 

 

 

 

Les désodorisants d'intérieur

 

Les dangers des désodorisants et des diffuseurs de parfum dans sa maison : (danger-sante.org)

 

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir présente une étude sur les désodorisants d'intérieur en mesurant leur niveau d'émissions dans l'air en composés organiques volatils, en substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes.

 

Selon Que Choisir, même si ces produits sont moins nocifs qu'avant, certains contiennent des substances chimiques dangereuses pour la santé et seraient cancérigènes.

 

Parmi les produits à combustion, seules certaines bougies ont reçu une note "très bien", en raison de l'absence d'émission de substances chimiques. L'émission des diffuseurs de parfums dits "lampes Berger" varie selon les parfums, UFC signalant que ceux à la vanille ou au caramel émettent du benzène, un cancérigène.

 

Les encens sont tous polluants et font "respirer des molécules qu'on ne devrait jamais retrouver dans l'air de son domicile" (les cancérigènes formaldéhyde et benzène), indique l'association.

 

Du côté des aérosols, huit références sur dix émettent des substances nocives. L'enquête déconseille aussi l'utilisation d'aérosols hypoallergéniques ou assainissants, en particulier dans les chambres d'enfants, ces derniers émettant du limonène, une molécule irritante. (Source : extrait d'un communiqué de l'A.F.P.)

 

Que choisir présente quatre problèmes liés à l'utilisation d'un parfum d'intérieur chimique ou d'un désodorisant :

 

> Des risques d'irritation au niveau respiratoire ou pulmonaire.

 

> Des risques d'allergie en relation avec les différents parfums principalement.

 

> Les désodorisant sont également suspectés de perturber le système hormonal.

 

> Des risques à long terme : effets sur la santé liés à la présence de substances cancérigènes et/ou toxiques dans les émanations de ces produits.

 

> Les deux substances les plus dangereuses contenues dans la plupart des désodorisants d'intérieur sont le formaldéhyde et le benzène qui sont des cancérigènes pour l'homme selon la classification de l'OMS.

 

> Le risque de dépasser les limites tolérables pour l'exposition humaine est aujourd'hui reconnu pour ceux qui utilisent quotidiennement et fortement ces produits.

 

 

 

 

Les vêtements nous rendent-ils malades ?

 

Les eczémas et les allergies liés aux vêtements se multiplient :

Texte d'Isabelle Verbaere (Magazine Ca m'intéresse - Mai 2013, n° 387)

 

Mais aucune étude ne permet d'en mesurer l'étendue. Associations et ONG se mobilisent pour notre santé, et celle des employés des usines textiles.

 

AIain n'est pas près d'oublier les chaussettes achetées par lot de trois paires dans une grande surface d'habillement.

 

«A peine quelques heures après les avoir enfilées, j'ai développé des plaques rouges sur le dessus des pieds. Cela me démangeait terriblement. Je ne pouvais plus mettre de chaussures. Mon médecin m'a prescrit une crème à base de cortisone. Il m'a fallu trois mois pour me débarrasser de cet eczéma.»

 

Eléonore a été irritée par un tee-shirt. «Le lendemain du jour où je l'ai porté, j'ai découvert, autour de mon cou, des plaques rouges avec des boutons qui me démangeaient beaucoup. Je n'avais jamais eu d'eczéma.»

 

Les lésions de la peau dues aux textiles sont fréquentes. Il suffit, pour s'en convaincre, de consulter les forums de discussion sur Internet dédiés à la santé. Jeans, pyjamas, draps, soutiens-gorge, chaussons: tout le contenu de la penderie y est incriminé. Etonnant ? Pas tant que cela quand on sait que la chimie est omniprésente dans l'industrie textile, y compris lorsqu'elle utilise des fibres naturelles comme la laine ou le coton.

 

Teinture, plastifiants, détergents, anti­taches, pesticides: plus de 7000 molécules différentes sont employées ! Plusieurs n'apportent aucun avantage particulier aux textiles mais servent à diminuer les coûts de production. C'est le cas des apprêts appliqués pour éviter que le tissu ne se froisse, ce qui évite de repasser les vêtements avant l'expédition. «Lorsque l'on porte le vêtement, certaines de ces substances peuvent être relarguées sous l'effet des intempéries, de la transpiration ou de la succion», expose Richard Martinetti, chef de marché à l'Institut français du textile et de l'habillement (IFTH). «C'est ainsi qu'ils peuvent entrer en contact avec le consommateur et avoir des effets indésirables pour sa santé.»

 

Les colorants illustrent à eux seuls l'éventail des effets nocifs des textiles. Plus d'une vingtaine sont connus pour provoquer des réactions allergiques de la peau, ou eczéma de contact. Ils appartiennent surtout à la classe chimique des «dispersés», adoptés essentiellement pour teindre les tissus synthétiques en polyester, acrylique, acétate et Nylon. «Ces colorants sont des petites molécules solubles dans l'eau qui peuvent passer facilement du vêtement à la peau», explique Marie­Noëlle Crepy, dermatologue à la consultation de pathologie professionnelle de l'hôpital Cochin, à Paris. «La peau fait office de barrière, mais de manière incomplète. Dans certaines circonstances, les substances de l'environnement peuvent la pénétrer, et l'irritation, notamment, favorise le développement de l'allergie.» La réaction apparaît quelques jours après un ou plusieurs contacts, là où prédominent les frottements: le cou, le pli des genoux, à l'intérieur des cuisses, sous les seins... D'abord, la zone rougit et gonfle, puis elle se couvre de petites vésicules qui suintent et démangent férocement. Les lésions disparaissent en général au bout de trois semaines. Mais elles peuvent ressurgir n'importe où sur le corps à chaque nouveau contact avec le colorant ou un autre de la même famille présent dans un textile ou, comme c'est le cas avec le PPD (paraphénylène diamine), dans les teintures pour cheveux. «Il peut entraîner des réactions violentes, nécessitant parfois une hospitalisation», prévient le Dr Audrey Nosbaum, dermatologue-allergologue à l'hôpital Lyon-Sud. On estime que 2 à 6 % de la population souffre d'eczéma de contact allergique. 1 % des personnes qui consultent serait sensible aux colorants textiles. «Le problème est sous-estimé, prévient Marie­Noëlle Crepy. Pour plusieurs raisons. D'abord parce que la plupart de ceux qui développent un eczéma ne consultent pas un spécialiste et ne bénéficient pas d'un bilan allergologique. Le diagnostic n'est donc pas posé.» Et le Dr Nosbaum, de surenchérir: «Souvent, les patients pensent être allergiques à la lessive et changent de marque, mais c'est exceptionnel car les lave-linge rincent bien aujourd'hui.» Ensuite, ceux qui font la démarche de consulter un spécialiste ont souvent déjà lavé ou jeté le vêtement suspect. Et puis les batteries de tests ne couvrent pas la multiplicité des colorants sur le marché: il en existe des milliers ! «Enfin, nous ne disposons pas d'un système de vigilance qui nous permette de déclarer et surveiller les effets indésirables des textiles comme il en existe un pour les cosmétiques et les produits de tatouage», regrette Audrey Nosbaum. Les vêtements n'entrent en effet pas dans le périmètre de l'Agence nationale du médicament et des produits de santé. Il y a sans doute là une lacune à combler, car les produits qui passent la barrière de la peau peuvent avoir des conséquences bien plus graves que l'eczéma. Certains colorants par exemple, une fois assimilés par l'organisme, sont dégradés par des enzymes du foie et libèrent alors des amines aromatiques. Celles-ci s'accumulent dans la vessie et favorisent, pour certaines, l'apparition de tumeurs.

 

L'industrie textile utilise dans ses procédés de fabrication de nombreux perturbateurs endocriniens comme les phtalates. Pour cette raison, leur emploi est interdit dans les jouets depuis 2007. «Ils sont souvent présents sur les dessins, les inscriptions collées ou imprimées sur les vêtements, précise Richard Martinetti. Ils ne sont dangereux qu'ingérés, mais les enfants peuvent porter ces dessins à la bouche.» Or, ces derniers sont particulièrement vulnérables à leurs effets délétères. Il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle étude ne mette en cause les perturbateurs endocriniens dans le diabète, l'obésité, la baisse de la fertilité, les cancers du sein et de la prostate. Quelle est la part de responsabilité des textiles dans l'explosion de ces problèmes de santé publique ? Personne n'est en mesure de l'évaluer. D'abord parce qu'il existe d'autres voies d'exposition aux produits chimiques toxiques : l'alimentation, les cosmétiques, la pollution de l'air, de l'eau... Ensuite, il faut compter souvent plusieurs décennies entre l'exposition et les premiers symptômes de la maladie. Par exemple, le diabète (de type 2) apparaît en général après l'âge de 40 ans.

 

Un règlement européen limite le taux de nickel, très allergisant, dans la mercerie qui est métallique :

 

La Commission européenne s'est dotée de plusieurs outils pour protéger le consommateur et l'environnement de ces substances toxiques. Le règlement Reach, adopté en 2006, encadre l'utilisation des produits chimiques par l'industrie. Ceux dont la fabrication, l'utilisation ou la mise sur le marché entraînent pour la santé humaine ou l'environnement un risque inacceptable font l'objet de restrictions ou d'interdiction. «Reach limite par exemple le taux de nickel dans les articles de mercerie métalliques, rivets, zips et autres boucles de ceinture», précise Matthieu Houdeville, ingénieur projet santé et sécurité à l'IFTH. Le nickel est la substance la plus souvent incriminée dans les eczémas de contact. Le diméthylfumarate (DMFu) est, lui, totalement prohibé. Il est à l'origine d'une épidémie d'eczéma de contact dans plusieurs Etats de l'Union européenne en 2008 et 2009. A l'époque, 204 cas ont été recensés en France. Cette molécule était appliquée sur des articles en tissu et cuir, surtout des chaussures et des sièges importés de Chine, afin d'éviter qu'ils ne moisissent pendant le transport en conteneurs.

 

Le règlement Reach a néanmoins ses limites. Comme il était impossible de prévoir une réglementation spécifique pour chaque molécule chimique, l'UE a adopté une directive qui transfère la responsabilité aux fabricants et aux distributeurs C'est donc à eux qu'il revient de s'assurer que les produits qu'ils mettent sur le marché sont sûrs. «Les industriels sont censés maîtriser tous les risques que leurs articles font courir aux consommateurs, détaille Matthieu Houdeville. Un distributeur qui vend des sous-vêtements ayant provoqué des réactions allergiques peut être sanctionné même si la substance responsable n'est pas réglementée dans Reach.»

 

Cinq labels pour nous aider à choisir  :

 

Des dizaines de labels figurent sur les étiquettes des vêtements, une profusion qui en diminue la portée auprès des consommateurs, perdus. Nous avons retenu les plus courants, dont les critères portent principalement sur les aspects environnementaux et sociaux.

 

ÉCOLABEL EUROPÉEN TEXTILE - Il vise à réduire l'usage de substances dangereuses pour l'environnement et la santé (antimoine, plomb dans le poIypropyIène, formaldéhyde, colorants azoïques, allergènes...).

 

MAX HAVELAAR - La garantie porte sur le coton: une culture sans irrigation qui préserve la ressource en eau, le respect des conventions de l'Organisation international du travail (OIT) sur toute la filière production.

 

NATURTEXTIL assure que 95% des fibres au moins sont issues de l'agriculture biologique ou en conversion. Ebouillantement, lavage, blanchiment se font avec des substances naturelles : paraffine, amidon...

 

OEKO-TEX - C'est le principal label textile. Il garantit l'absence (ou une quantité très faible) de produits chimiques nuisant à la santé, et de faibles émissions de COV (composés organiques volatils) et d'odeurs.

 

GLOBAL ORGANIC TEXTILE STANDARD garantit des fibres issues de l'agriculture biologique, soit à 95%, soit de 70% à 95% (deux niveaux), et l'absence de produits toxiques. Son référentiel est celui du français Ecocert.

 

De nombreux produits interdits continuent d'être utilisés dans les pays où sont installées les usines :

 

La mesure est-elle suffisante pour que nous puissions acheter nos vêtements les yeux fermés ? «Non, les produits chimiques dont l'usage est limité, voire interdit dans l'UE, continuent à être utilisés dans d'autres régions du globe», estime Richard Martinetti. Or, l'immense majorité des textiles vendus en Europe est importée. La Chine (44,4 milliards de dollars) est le premier fournisseur de vêtements du marché européen, suivie de la Turquie (11,6 milliards de dollars) et du Bangladesh (10,5 milliards de dollars). La plupart des grandes marques ne fabriquent plus, se concentrent sur le marketing et confient leurs productions à des centaines de sous-traitants installés dans des pays où la main-d'œuvre est bon marché.

 

La Commission européenne s'est dotée d'un système d'alerte pour les produits non alimentaires. Rapex - c'est son nom - a été sollicité une cinquantaine de fois en 2012 pour les produits textiles après la découverte de substances chimiques non autorisées. Début février 2013, l'Estonie a notifié la présence de diméthylfumarate dans un sac à dos pour ordinateur portable importé de Chine. Une cinquantaine, cela semble peu à l'échelle du continent. Mais ces saisies constituent la partie émergée de l'iceberg. De nombreux produits interdits échappent aux contrôles avant de se poser sur notre peau. Ainsi, malgré l'interdiction du DMFu en 2009, plusieurs cas d'intoxication imputés à ce produit ont été enregistrés chaque mois par les centres antipoison français en 2010 et 2011, révèle un rapport du Comité de toxicovigilance publié en mars 2012. Cosette Gohard a même créé un collectif des victimes du DMFu en 2008. «Aujourd'hui, trois ans après l'interdiction, des personnes intoxiquées m'appellent encore, confie-t-elle. Associations de consommateurs et ONG suivent le dossier et lancent des enquêtes. L'Institut national de consommation a analysé une quarantaine de tee-shirts pour enfants en 2009. Dans neuf d'entre eux, elle a trouvé des phtalates à un taux supérieur au seuil toléré par la législation européenne. Neuf maillots officiels de l'Euro 2012 vendus aux supporters présentaient des taux de plomb élevés, a révélé une analyse réalisée par le Bureau européen des associations de consommateurs (BEUC).

 

«Les réglementations adoptées par l'UE pour garantir la sécurité des produits sont ambitieuses, mais les autorités de contrôles des différents pays membres n'ont pas toujours les moyens de les faire respecter», admet Xavier Guéant, responsable juridique du cabinet de consulting Expertise Textile. Nous avons demandé à la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de répression des fraudes (DGCCRF) et à la direction des douanes combien de contrôles elles avaient effectuées sur les textiles l'an dernier et combien d'infractions elles avaient relevées. La première ne nous a pas répondu et la seconde nous a déclaré: «La question des produits toxiques en relation avec les textiles n'est pas un sujet sur lequel la douane souhaite communiquer actuellement.» Rappelons qu'en mars les agents de la DGCCRF se mettaient en grève pour dénoncer le manque de moyens à leur disposition pour assurer leurs missions.

 

Le Havre a été élu meilleur port européen pour l'année 2012 par plus de 16000 votants, parmi lesquels des importateurs-exportateurs présents en Asie. Entre autres atouts: des procédures douanières simplifiées et rapides. «Un dédouanement des marchandises en moins de 6 minutes et 98% sans contrôle physique», se félicite la direction du port où 2,3 millions de conteneurs sont traités chaque année. Et Bertrand Vuaroquaux, secrétaire national du syndicat des agents des douanes CGT, de préciser: «Moins de 1 % des conteneurs importés sont ouverts dans les ports français. Par ailleurs, nous n'effectuons des analyses en laboratoires que sur quelques centaines de lots de marchandises par an, tous produits confondus: jouets, équipements électriques, vêtements.» Cette faiblesse des contrôles, l'Europe la reconnaît. Elle vient d'annoncer la mise en place, d'ici à 2015, de nouvelles règles pour accroître la surveillance de tous les produits de consommation non alimentaires circulant sur le marché unique.

 

Les chaussures aussi !

 

Elles peuvent cacher les mêmes poisons que le textile : des colorants cancérogènes dans le cuir, du formaldéhyde dans les colles ou du diméthylfumarate (DMFu). De nombreuses notifications du système d'alerte européen Rapex portent aussi sur la présence de chrome IV, responsable d'environ un quart des réactions cutanées aux chaussures. On utilise en effet des sels de chrome III pour tanner le cuir. Or, ils peuvent s'oxyder en chrome IV, qui se libère sous l'effet de la transpiration, provoquant des eczémas de contacts Chroniques. Les lésions apparaissent le plus souvent sur le dessus du pied, les articulations des orteils. 1 à 3% de la population y serait allergique. Fin 2012, l'Allemagne a saisi des chaussures pour hommes dont le cuir contenait 14,8 mg de chrome IV par kilo, trois fois plus que la dose nécessaire pour développer une réaction !

 

La mesure constitue sans doute une avancée pour les consommateurs européens mais ne règle pas le problème à la source. Les ouvriers des usines de fabrique de vêtements sont les principales victimes de l'utilisation de substances chimiques toxiques. A fortiori ceux des pays émergents comme le Bangladesh, où 3,5 millions de personnes sont employées dans des conditions souvent déplorables. Emmanuelle peut en témoigner. Elle a travaillé à Dacca pour un bureau d'achat chargé de négocier et surveiller les commandes des grandes enseignes occidentales. «J'ai visité des ateliers de teinture où des bidons de produits chimiques sans étiquette étaient stockés à même la terre battue, décrit-elle. Il n'y avait pas de ventilation et les ouvriers travaillaient sans masque.» Révoltée, elle jette l'éponge au bout de deux ans et crée sa marque en France, Origines Nomades. «Sous la pression du règlement Reach, certains grands distributeurs ont fait signer à leurs fournisseurs l'engagement de ne plus se servir de substances toxiques, sans pour autant augmenter le prix auquel ils leur achètent leurs marchandises, ajoute-t-elle. Or, les produits chimiques de substitution coûtent beaucoup plus cher. Résultat: les fournisseurs rognent sur les salaires et les conditions d'hygiène et de sécurité.» Un constat partagé par Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif « Ethique sur l'étiquette ». «Nous avons lancé une campagne de boycott des jeans délavés par sablage en 2009. Une quarantaine de marques se sont engagées à ne plus avoir recours à cette technique qui peut provoquer des silicoses (maladie pulmonaire due à l'inhalation des poussières) et provoquer la mort des ouvriers. Sauf qu'elles continuent à exiger de leurs fournisseurs des prix très bas. Une posture qui encourage le sablage, procédé le moins coûteux et le plus rapide pour délaver un jean.» Les salaires des ouvriers de la confection représenteraient 1 à 3 % du prix de vente d'un pantalon. «Entre la culture du coton et les rayons des magasins, un jean parcourt 1,5 fois le tour de la planète, poursuit Nayla Ajaltouni. Chaque étape de fabrication fait prendre de la valeur au vêtement, et chaque intermédiaire doit être rétribué pour son travail. Toutefois, les marges de la marque et du détaillant représentent 85 % du prix !»

 

Attaquer les distributeurs là où cela leur fait le plus mal - leur image - telle est la stratégie de Greenpeace pour les contraindre à passer des déclarations d'intentions aux actes. L'ONG a publié en 2011 et 2012 les résultats d'analyses sur des vêtements de plusieurs marques. Elles ont entre autres révélé la présence d'éthoxylates de nonylphénol (NPE), produits classés perturbateurs endocriniens. Greenpeace a aussi mené des actions de sensibilisation des consommateurs devant les magasins des distributeurs incriminés - notamment Zara - dans une vingtaine de pays. Aujourd'hui, seize marques se sont engagées à éliminer les substances chimiques dangereuses de leur production d'ici à 2020: Puma, Nike, Adidas, H&M, Levi's, Benetton.

 

Payer plus cher un vêtement ne protège pas plus des produits toxiques :

 

«Cet engagement prévoit des actions concrètes à brèves échéances, détaille Jérôme Frignet de Greenpeace. Zara a ainsi annoncé que 100 de ses fournisseurs des pays du Sud (dont 40 en Chine) rendront publiques les données relatives à leurs rejets de produits dangereux dans l'environnement d'ici à fin 2013. Ils détailleront les chiffres produit par produit, usine par usine, année après année. Si cet engagement n'est pas respecté, nous reprendrons nos actions de boycott.»

 

Sur quels critères le consommateur peut­il se fonder pour acheter des vêtements sans produits toxiques ? Le «made in Europe» n'est pas une garantie suffisante. «L'étiquette indique le pays de confection, où le vêtement a été cousu, pas celui ou ceux dans lequel le tissu a été fabriqué, explique Xavier Guéant. Or, c'est surtout lors de la conception de l'étoffe que les substances nocives sont susceptibles d'être utilisées.» Payer plus cher ne protège pas davantage. Selon une enquête réalisée par Greenpeace en novembre 2012 auprès de quinze maisons de haute couture françaises et italiennes, les marques les plus chics sont aussi celles qui s'intéressent le moins à la durabilité de leurs produits. Le geste le plus fiable serait de choisir des vêtements labéIisés. Il existe plusieurs écolabels, mais peu comme Oeko-Tex qui garantit l'absence totale de toxicité des textiles. Les tests sont réalisés par des instituts de contrôles agréés et portent sur plus de 150 produits chimiques. Petit Bateau, par exemple. a choisi de certifier ses gammes en contact avec la peau. «Nos usines sont auditées chaque année et chacun de nos fournisseurs est lui aussi labellisé, même celui à qui nous achetons l'encre des étiquettes», assure Pierre-Luc Buisine, en charge du département qualité. Richard Martinetti confirme: «Pour être étiqueté Oeko-Tex, un vêtement doit avoir tous ses composants certifiés, y compris ses accessoires», précise-t-il. «Malheureusement, ce label étant encore peu connu des Français, certaines des marques qui le détiennent (la liste est disponible sur le site d'Oeko-Tex) ne le mentionnent pas sur leurs étiquettes pour ne pas brouiller leur image», remarque Karine Sfar, déléguée générale de la Fédération de la maille et de la lingerie. Ce qui prouve que seule l'exigence, ou la crainte, des consommateurs peut faire évoluer la situation. En attendant, une précaution: laver ses vêtements neufs avant de les porter. Sans garantie que l'on ne polluera pas l'eau avec des rejets chimiques...

 

Combien de produits toxiques pour une robe ? Des risques à toutes les étapes !

 

1 - Matières premières :

POLYESTER :

• Produits nocifs possibles: l'antimoine, un métal lourd.

• Effets sur la santé: à long terme, lésions pulmonaires, atteintes cardio-vasculaires. Classé comme possible cancérogène par le Centre international de recherche contre le cancer (Circ).

CULTURE DU COTON :

• Produits nocifs possibles: insecticides, fongicides, herbicides. La culture du coton utilise 16 % des pesticides consommés dans le monde.

• Effets sur la santé: 18 des produits utilisés sont classés comme possibles cancérogènes, baisse de la fertilité, maladie de Parkinson.

 

2 - Filature :

Cette étape consiste à transformer la fibre en fils. Ceux-ci sont ensuite mis bout à bout et stockés sous forme de bobines.

• Produits nocifs possibles: des huiles minérales, dérivées du pétrole, susceptibles de contenir des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) comme le benzopyrène.

• Effets sur la santé: les HAP sont classés comme cancérogènes avérés par le Circ.

 

3 - Tissage :

Sur un métier à tisser, des fils horizontaux et verticaux sont entrecroisés pour constituer une étoffe. Ils sont au préalable enduits d'un mélange de colles et lubrifiants pour faciliter le tissage et limiter les contraintes mécaniques.

• Produits nocifs possibles: huiles minérales contenant des HAP.

• Effets sur la santé: classées cancérogènes avérés par le Circ.

 

4 - Le lavage :

Il sert à éliminer les mélanges d'encollage appliqués avant le tissage avec des détergents.

• Produits nocifs possibles: alkylphénol éthoxylate (APEO) et notamment les nonyphénols, des dégraissants puissants.

• Effets sur la santé: perturbateurs endocriniens.

 

5 - Le blanchiment :

Il permet d'éliminer les pigments présents sur les étoffes afin de faciliter leur teinture.

• Produits nocifs possibles: agents chlorés comme l'hypochlorite de sodium (eau de javel).

• Effets sur la santé: les résidus alcalins susceptibles de subsister sur le vêtement sont très irritants pour la peau.

 

6 - La teinture :

L'étoffe est trempée dans une cuve contenant le colorant, le plus souvent synthétique. Il est fixé grâce à des produits chimiques (véhiculeurs de teinture, fixateurs, sels de métaux...) et l'application de vapeur.

• Produits nocifs possibles: colorants azoïques - colorants allergènes - chlorobenzènes et chlorotoluènes véhiculeurs de teinture).

• Effets sur la santé: cancer de la vessie - eczéma de contact - cancers.

 

7 - L'impression :

Flocage, sérigraphie... Les techniques pour décorer le textile ont recours aux matières plastiques comme le PVC, susceptible de contenir plusieurs additifs toxiques.

• Produits nocifs possibles: phtalates - cadmium - pigments au plomb.

• Effets sur la santé: perturbateur endocrinien - toxique pour le foie et les reins, favorise la décalcification des os - troubles de la fertilité, atteintes du système nerveux.

 

8 - Les apprêts :

Des produits chimiques sont utilisés pour éviter que le tissu ne se déforme au lavage, pour qu'il soit doux au toucher, ne se froisse pas ou limite les odeurs de transpiration.

• Produits nocifs possibles: formaldéhyde.

• Effets sur la santé: irritant pour le nez, les voies respiratoires, la peau, et peut déclencher des dermatites de contact. Classés comme cancérogènes avérés par le Circ.

 

9 - La confection :

La fabrication des accessoires: boutons, rivets et autres zips, fait appel à des métaux.

• Produits nocifs possibles: le nickel.

• Effets sur la santé: dermatite de contact.

 

10 - Le transport :

Différents produits sont épandus dans les conteneurs pour éviter qu'ils ne transportent des insectes nuisibles ou que les articles moisissent.

• Produits nocifs possibles: diméthylfumarate - bromure de méthyle.

• Effets sur la santé: irritations de la peau, allergies - gaz irritant pour la peau, les yeux, les voies respiratoires, neurotoxique.

 

Isabelle Verbaere (Magazine Ca m'intéresse - Mai 2013, n° 387)

 

Si cela vous est possible, préférez l'achat de vêtements certifiés bio.

 

 

 

 

La face cachée des protections intimes

 

Vous êtes-vous déjà interrogée sur la composition de vos protections intimes ? (metronews.fr)

 

Que se cachent-ils vraiment dans vos protections intimes ? Aux États-Unis, la sénatrice démocrate Carolyn Maloney défend aujourd'hui un projet de loi pour obliger les fabricants à dévoiler la composition des tampons et autres serviette hygiéniques, suite à la mort supposée d'une femme outre-Atlantique.

 

6 millions de Françaises sont à l'âge des règles :

 

En cause ? La toxicité présumée des protections intimes, comme le rapporte We Demain. En France, 6 millions de femme sont en âge d'avoir leurs règles. Au rythme d'une fois tous les 28 jours, une femme utilise au cours de sa vie en moyenne 11.000 tampons ou serviettes. Cependant, les marques n'ont aucune obligation de mentionner les substances qu'elles utilisent pour leur fabrication.

 

Plutôt louche, non ? "Les lobbys autour de cette industrie sont tellement importants que les ingrédients réels continuent à être cachés, ce pourquoi la plupart des femmes ignorent de quoi sont composées leurs protections", explique Nelly Lapierre, chef de produits des magasins biologiques Euro-Nat, cité par We Demain.

 

Des résidus de dioxine :

 

On y trouve ainsi "un ensemble complexe de fibres naturelles et synthétiques, dont le cœur absorbant mélange coton, viscose et polymères, ainsi qu'une poudre absorbante. Celle-ci est certes très efficace pour l’absorption (on l'utilise aussi dans les couches pour bébés), mais peut aussi se révéler nocive pour la santé. Le coton, lui, est blanchi par oxygénation, avec des azurants chimiques et, la plupart du temps, du chlore", explique We Demaim.

 

Mais voilà : le blanchiment au chlore laisse des résidus de dioxine, un polluant très persistant dans l’environnement et présentant une toxicité potentielle élevée pour la santé humaine, comme l'explique Nelly Lapierre dans We Demain : "Il pénètrerait dans les muqueuses et finirait par s'accumuler dans le corps des femmes". De quoi se mettre rapidement à la recherche d'alternatives.

 

De nos jours, les ingrédients toxiques contenus dans les tampons et les serviettes jetables incluent également de l’aluminium, des alcools, des additifs de parfum (particulièrement irritants) et des hydrocarbures, sans oublier les pesticides !

 

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Les alternatives saines et respectueuses pour votre corps :

 

Comment utiliser une coupe menstruelle :



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Protège-slip lavables coton bio :


Serviettes hygiéniques lavables coton bio :

 

 

 

 

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